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11 déc. 2013
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L'Atelier du Maroquinier ouvre sa propre usine de fabrication française

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11 déc. 2013

L'Atelier du Maroquinier se convertit au 100 % made in France. Le groupe spécialiste du cuir et du sac a ainsi ouvert un premier atelier de fabrication complète dans son fief de La Chartre-sur-le-Loir, entre Le Mans et Tours. A la fois sous-traitant pour des griffes de luxe et détenteur de deux marques, Renaud Pellegrino et Stéphane Verdino, le groupe ajoute ainsi une offre 100 % française quatre ans après son lancement par Stéphane Soulet avec une usine tunisienne.

Modèles Stéphane Verdino printemps-été 2014.


"Il y avait à la fois une demande de clients existants depuis quelque temps pour un retour à la fabrication française, mais aussi l'opportunité d'en conquérir de nouveaux avec cette proposition", explique le fondateur et dirigeant.

Le nouvel atelier de fabrication prendra également en charge la production des collections d'une des deux marques du groupe, Renaud Pellegrino. La griffe était déjà "à 99 % made in France via des sous-traitants, là nous allons pouvoir profiter des avantages d'une internalisation totale", ajoute Stéphane Soulet.

L'atelier est en train de former une douzaine de personnes et devrait démarrer la production en janvier. L'objectif humain est fixé à "30 ou 40" ouvriers sous deux ans, selon l'accord passé avec la région Pays de la Loire qui a aidé à la création du nouvel atelier.

Depuis leur reprise par leur ancien fabricant en 2010 et 2012 respectivement, les marques Renaud Pellegrino et Stéphane Verdino ont repris leur marche en avant avec chacune leur créateur maintenu aux commandes. La seconde, plus abordable (195 euros pour un sac en cuir de vachette), est elle fabriquée en Tunisie et finie en France pour les éléments cuir.

Pour les deux marques, l'objectif de Stéphane Soulet à terme est d'ouvrir de nouvelles boutiques pour contrôler le réseau. "De la fabrication aux points de vente, la maîtrise totale est l'idéal", explique-t-il.

Si, pour Stéphane Verdino la priorité est au développement du réseau multimarque (une soixantaine de points de vente dans le monde, dont Bloomingdale's depuis cette fin 2013), Renaud Pellegrino se veut plus exclusif. "Etant donné la créativité de ses sacs, allant parfois jusqu'à la pièce unique, il suffit d'un point de vente dans les villes clés", explique le dirigeant du groupe. Après Paris, il songe à lui ouvrir un petit écrin new-yorkais en 2014.

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