Le PDG Lindsay Owen Jones lâche les manettes opérationnelles du leader mondial des cosmétiques en beauté, avec une croissance de 37 % du profit.

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Pour la vingt et unième fois consécutive, L'Oréal a pu annoncer aujourd'hui une croissance à deux chiffres de ses résultats.

Et quelle croissance ! Le groupe, premier vendeur de cosmétiques de la planète, a dégagé en 2005 un bénéfice net de 1,972 milliard d'euro, en hausse de 37 % sur un an.

Le bénéfice net par action atteint à 2,60 euro, soit une hausse de 13,5 %.

A l'issue de ce dernier exercice, le chiffre d'affaires annuel s'élève à 14,53 milliards d'euros - à 90 % réalisé par quinze marques -, soit une hausse de 6,5 %.

Dans le même temps, le résultat d'exploitation avant pertes et gains de change progresse de 12,7 % à 2,31 milliards d'euros.

« Ce résultat fait apparaître une forte amélioration de la rentabilité d'exploitation avant perte et gains de change qui passe de 15,0 % à 15,9 % » explique un communiqué, qui souligne par ailleurs que « l'ensemble des postes de l'exploitation est en amélioration sensible ».

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Lindsay Owen Jones, dont c'est le dernier exercice en tant que PDG du groupe de cosmétiques - il quittera ses fonctions le 27 avril prochain -, va donc pouvoir confier les clefs du groupe à son successeur Jean-Paul Agon, satisfait de la tâche accomplie.

L'Oréal a une nouvelle fois réalisé une croissance supérieure à celle du marché mondial.

Le groupe a enregistré de « bonnes performances en Amérique du Nord » alors que de « nouvelles percées sur les marchés émergents ont tiré la croissance ».

Autre motif de satisfaction : si les progressions en Europe de l'Ouest sont plus modestes, elles témoignent, particulièrement sur la fin de l'année, du redressement de ces marchés aujourd'hui réputés difficiles. Le Vieux Continent va d'ailleurs constituer un nouveau challenge pour Jean-Paul Agon, alors que son prédecesseur s'est, lui, particulièrement illustré au cours des vingt dernières années en mondialisant le groupe que lui avait confié François Dalle.

Ajoutée à la forte dynamique internationale, cette récente accélération de la croissance en Europe de l'Ouest incite L'Oréal à la confiance pour 2006.