L’Oréal remporte le Grand Prix de la performance économique de l’Expansion

Fort d’un chiffre d’affaires de 8,5 milliards d'euros au premier trimestre, L’Oréal connaît un succès grandissant, sans faille ou presque. Car si le groupe a pu connaître quelques mauvaises passes avec par exemple des accusations de publicité mensongère ou de discrimination raciale à l'embauche avec Garnier, il n’a jamais cessé de regarder vers l’avenir notamment en multipliant les acquisitions (The Body Shop et Sanoflore en 2006, et Beauty Alliance et PureOlogy en 2007). Une ambition récompensée par le Grand Prix de la performance économique qui salue le groupe pour son « exceptionnel parcours de croissance, de rentabilité et de création de valeur » au cours de ces quatre dernières décennies, indique le communiqué.

Sur cette période, son chiffre d’affaires a été multiplié par deux cents, le nombre de pays d’implantation est passé d’une dizaine à cent trente et la valeur du cours de bourse a été multipliée par quatre-vingts. De trois marques internationales en 1967, son portefeuille s’est développé pour atteindre aujourd’hui plus de vingt marques internationales.

Né sous l’impulsion de l’Expansion à l'occasion de ses quarante ans, ce prix, remis mercredi 26 septembre au soir par Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, récompense l’entreprise qui a connu la performance économique la plus remarquable sur une longue durée. A l’unanimité, le jury, composé de membres de la rédaction et d’experts indépendants, a choisi le géant des cosmétiques français.

« Toutes les équipes sont particulièrement fières de recevoir ce Grand Prix de la performance économique, qui consacre le succès et la pérennité du modèle du groupe basé sur la recherche et l’innovation, le développement des grandes marques et leur mondialisation », déclare Lindsay Owen-Jones, président du conseil d’administration de L'Oréal.