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La CAMIF a officiellement averti la Maif et la Macif de sa réorganisation

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Les echos
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5 janv. 2006

Les deux mutuelles niortaises assurent de leur volonté d'accompagner les mesures de suppressions de postes projetées par le numéro trois français de la vente à distance.


Visuel du dernier catalogue La Camif

Les deux mutuelles niortaises d'assurance Maif et Macif ont été officiellement informées par les dirigeants de la Camif du projet de réorganisation de la coopérative de vente à distance, qui avait été annoncé il y a quelques semaines.

Souhaitant résolument s'inscrire dans la démarche d'« économie sociale », les trois opérateurs ont publié un communiqué commun, les deux assureurs assurant de leur volonté d'accompagner les mesures de réorganisation de la Camif et d'offrir aux personnels touchés des possibilités de reclassements, « autant qu'ils le pourront ».

En 2003, la Maif et la Camif ont noué une alliance dans le cadre du renforcement des fonds propres de la coopérative.

En difficulté en 2000, la Camif avait mis en oeuvre un important plan de redressement qui lui avait permis de réduire ses pertes.

Mais un rapide retournement de conjoncture a laminé les efforts du numéro trois français de la vente à distance : alors que jusqu'en mai 2005, le chiffre d'affaires du pôle Particuliers affichait une hausse de 8,5% sur un an et une réduction de 48% de ses pertes d'exploitation, la situation a commencé à se détériorer en juin.

Et sur la période juillet-septembre 2005, l'évolution sur un an était négative, avec un recul de 10% du chiffre d'affaires et un doublement des pertes d'exploitation.

A fin octobre, la Camif prévoyait, pour son exercice 2005, d'enregistrer un déficit annuel de 11 à 13 millions d'euros. Dans ce contexte, une restructuration portant sur les pôles d'activités Particuliers et Collectivités et sur l'ensemble des directions transversales du groupe est envisagée.

Elle entraînerait la suppression 271 postes et la création de 76 autres, avec l'objectif de ramener la perte opérationnelle à 6 millions d'euros en 2006 et d'obtenir un retour à l'équilibre en 2007.

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