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10 juil. 2012
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La marque de lunettes Super accélère son développement en France

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10 juil. 2012

C’est l’histoire d’une success-story. Connu en Italie pour son magazine de mode et musique indé, PIG magazine, et pour l’une des web-radios les plus influentes du web, PIG radio, Daniel Beckermann décide en 2007 de bousculer le marché des solaires. "On s’est aperçu que personne ne proposait vraiment de modèles jouant sur des codes funs, explique-t-il. Noir, écaille de tortue, gris, et parfois rouge et noir, c’est tout ce qui nous était proposé, rien qui ne me corresponde, rien qui ne corresponde non plus à mes amis". Convaincu, le garçon se lance, s’associe à son frère Simon, puis à Sean Beolchini, et imaginent ensemble une collection de solaires s’inspirant directement de ce que l’on peut trouver aux puces: colorées, fun, créatives et dotées (à l’inverse des puces) d’une vraie qualité de verre, en faisant appel à un spécialiste allemand du verre optique, Zeiss.



Fabriquées à la main en Italie, au nord de Milan, sur 7 sites de production différents, les lunettes Super se font rapidement connaître avec le lancement d’éditions en série limitée, telles que Caliroots by Super (50 exemplaires) ou Barneys NY by Super (100 exemplaires). Les people suivent la tendance, Rihanna, Kanye West, Justice, Daft Punk, Beyoncé assurant une visibilité énorme de la marque. Logiquement, Super s’installe alors dans les concept-stores les plus trendy. Colette, 10 Corso Como à Milan, Bodega à Boston, Fred Segal à Los Angeles… en trois ans, la marque fait le buzz sans interruption, les Etats-Unis, l’Asie (Corée et Japon) et l’Europe représentant les plus gros marchés.

En France, après l’incontournable Colette, Super s’installe chez French Trotters, The next door, Le rayon frais, Abaka… puis chez les opticiens haut de gamme comme Marc le Bihan à Paris et Entre-vues à Lyon. Un réseau sélectif d’une cinquantaine de boutiques, qui devrait atteindre les 80 adresses en 2013. "La sélection est très pointue, explique l’agence The Clothette, chargée du développement de la marque en France, et tout marche sur dossier de candidature. Aujourd’hui, on compte environ 6 à 10 demandes par jour, et on est obligé de refuser 90% des prospects".

Par Alexis Chenu

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