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10 avr. 2013
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Le groupe Royer fragilisé

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10 avr. 2013

C’est un vent de tempête qui secoue le groupe Royer. Lors d’un comité central d’entreprise, la société phare française du marché de la chaussure vient de décréter le projet « R2015 », « une réorganisation totale de l’entreprise », a expliqué Jacques Royer, le dirigeant, à Ouest France. Précisant : « pas seulement des suppressions de postes ». Car la première annonce concrète porte surtout sur 163 postes menacés (sur un peu plus de 700 emplois en France). Tout simplement, le groupe Royer affiche des pertes. Et son chiffre d’affaires selon les Echos aurait reculer de 7 à 10% l’an dernier.

La success story Converse est restée unique chez Royer

Si, selon les informations communiquées, les sites bretons devraient être en grande partie épargnés, une fermeture pourrait toucher le site de Blanquefort en Gironde, qui emploie 100 personnes, et qui gère les marques de chaussures pour enfants Mod’8 ou Aster (qui fête ses 100 ans cette année). Toujours selon Ouest France, un plan d‘économies de 11 millions d’euros par an est souhaité pour repasser dans le vert d’ici 2015.

Le groupe Royer doit ainsi faire face à un vrai retournement de ce qui était un modèle français en terme de licences, avec l’omniprésente marque Converse, qui quittera toutefois le giron du groupe en 2016 avec la reprise de l’activité par sa maison-mère américaine.

Parallèlement, le groupe s’est diversifié dans le haut de gamme en reprenant Charles Jourdan et Stéphane Kélian. Selon nos informations, la greffe n’a pas encore pris et les résultats ne sont pas au rendez-vous. De même, Jacques Royer admet certains échecs en matière d’ouvertures de magasins.

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