Du 2 au 7 juillet prochain, en pleine couture parisienne, le lin prendra corps sous les traits d’"épouvantails" spécialement réalisés par 20 grands noms de la mode. Une opération à ciel ouvert ouverte au public, entre clins d’œil aux origines de la fibre et ses débouchés textiles.

De gauche à droite: épouvantail signé Lanvin et celui imaginé par maison Martin Margiela

Initié il y a deux ans, le projet a reçu le soutien du ministère de la culture. Une "opportunité" pour Marie-Emmanuelle Belzung, Directeur du CELC. "Nous avons choisi juillet pour plusieurs raisons. D’une part, la semaine de la Haute Couture ouvre une fenêtre de communication suffisamment large. D’autre part, c’est le mois de la floraison du lin."

Derrière le projet et le coup de projecteur qu’apportent les couturiers et maisons associés à l’opération, comme Lanvin, Jean-Paul Knott, Maison Martin Margiela, On Aura Tout Vu, Thierry Mugler ou encore Stella Cadente, Gustavo Lins et Kenzo, c’est surtout de toute une filière dont il est question. Une filière qui génère 85 % de la production mondiale, exporte en Chine et fournit les Etats-Unis à 30 %, son premier marché.

Epouvantail signé Lefranc-Ferrant

Depuis quelques années, le CELC explore avec fermeté de nouveaux débouchés, aujourd’hui encore à 90 % sur le textile, le reste sur l’éco-construction. Au final, l’opération "Linstallation" attendue début juillet participe tant de l’image que du produit.