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8 mai 2019
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Le Made in Italy craint un ralentissement en 2019 à cause des tensions avec la Chine

Publié le
8 mai 2019

Le secteur du textile-habillement italien devrait clôturer 2018 sur une croissance de 2,1 %, avec un chiffre d’affaires attendu à 55,2 milliards d’euros. « L’année se termine de manière positive, même si pour la première fois nous enregistrons une baisse de nos exportations vers l’Allemagne, premier débouché pour l’Italie, et aussi vers l’Espagne. En revanche, pour 2019, s’annonce un ralentissement avec un marché fondamentalement flat », a indiqué Claudio Marenzi, le président de Pitti Immagine et de l'organe patronal italien Confindustria Moda, à l’occasion de la présentation, mardi à Milan, du programme du prochain salon Pitti Uomo en juin.


Ce sont les griffes du luxe telle Giorgio Armani qui tirent les exportations vers la Chine - © PixelFormula


« En 2018, nous avons pu compter sur une remontée importante des Etats-Unis et aussi du Japon, ainsi que sur la croissance continue en Chine et l’impétueux dynamisme de la Corée du Sud. Mais nous avons enregistré un recul en Russie à cause du pétrole, de l’instabilité du rouble, de la guerre des taxes douanières et du fait que son réseau de distribution est en train de s’y normaliser », poursuit-il.
 
Selon les estimations publiées par Confindustria Moda-SMI, entre janvier et mars 2019, le chiffre d’affaires du Made in Italy a fléchi de 2,8 % (-0,7 % pour le textile et -4 % pour l’habillement). Les ventes sur le marché domestique ont chuté de 6,6 %, tandis qu’elles s’inscrivent à +0,9 % à l’export, soit une croissance beaucoup moins forte que prévu.

« Cela fait trois, quatre ans que l’Italie ne croît pas du point de vue de l’habillement. Alors que l’export a toujours été notre force, le plus inquiétant pour nous, c’est cette instabilité entre les grandes puissances économiques et en particulier les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis », souligne Claudio Marenzi, se référant aux nouvelles menaces proférées par le président américain Donald Trump, qui a annoncé dimanche un relèvement des droits de douane sur les produits chinois à compter du 10 mai.
 
Le plus grave pour les PME italiennes, « ce sont toutes ces barrières non douanières que le grand public ne voit pas, mais qui pénalisent fortement nos entreprises », met-il en garde, en rapportant les propos alarmants du référent d’un laboratoire d’analyses de Prato, en Toscane, selon lequel le nombre de contrôles réclamés par les autorités chinoises sur les tissus exportés dans leur pays est passé dernièrement de 1 700 à plus de 10 000 par jour.
 
« C’est d’autant plus impressionnant que cela ne concerne qu’un seul centre d’analyses. Dans ces conditions, cela devient très difficile d’exporter, avec des délais de livraison qui s’allongent. Sans parler des règlementations qui changent continuellement, y compris au cours d’une même saison ! Il est clair que pour les PME mal structurées, cela devient un problème énorme », conclut le président de l’organisateur de salons florentin.
 
« La Chine fait du dumping sur les exportations. Ils sont devenus extrêmement sévères et pointilleux, nous demandant parfois des contrôles chimiques et qualitatifs absurdes. Alors que pour sa part, l’Europe importe sans demander ce genre de contrôles. Pour l’instant, cela touche uniquement le textile et pas l’habillement », explique, inquiet, Andrea Cavicchi, président de la section patronale de la mode italienne pour la Toscane du Nord.
 
En 2018, les exportations du textile et de l’habillement transalpin ont bondi de 23,6 % en Chine et de 2,1 % vers Hong Kong, pour une valeur cumulée d’un peu plus de 3 milliards d’euros, se situant entre l’Allemagne (avec des exportations s'élevant à 3,13 milliards) et la France (2,96 milliards).

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