Tanissia Issad
29 mai 2019
Le marché de la publicité en baisse de 1,3 % au premier trimestre 2019
Tanissia Issad
29 mai 2019
Le premier trimestre 2019 voit le marché de la publicité baisser de 1,3 %. Avec 1,95 milliard d’euros dépensés via 27 347 annonceurs, cette diminution s’aligne sur celle de l’an passée à la même période, qui était alors de 1,2 %. Un résultat amélioré par la hausse des recettes digitales de la télévision, de la presse, de la radio et de la publicité extérieure, portées à 133 millions d’euros, en augmentation de 9,5 % par rapport à l’année précédente. Plus des 2/3 des annonceurs média du premier trimestre ont d’ailleurs investi sur l’un de ces leviers digitaux.
Au cours de ces trois premiers mois, les principaux postes d’investissement ont été la distribution (14 %), l’automobile (11 %) et le tourisme et restauration (9 %). Les plus faibles sont la mode (5 %), les télécoms (6 %) et la beauté ex-aequo avec les services (7 %). En mode, les dépenses des annonceurs est de -3 %.
La télévision est le média dans lequel les annonceurs investissent le plus. En hausse de 2,1 % au premier trimestre, elle totalise 816 millions d’euros de publicité pour 1 482 annonceurs. La beauté à elle seule représente 11 % de la pression publicitaire*. Le cinéma, à 23 millions d’euros, connaît une augmentation de ses résultats de 2,5 %, similaire à celle de la radio, où les annonceurs ont placé 117 millions d’euros. La publicité extérieure connaît quant à elle une embellie de 1,3 %, portée à 255 millions d’euros.
A l’inverse, la presse, avec ses 370 millions d’euros de publicité, connaît un décrochage de 3,3 %. La pagination publicitaire est en baisse de 0,6 %, le nombre d’insertion dégringole de 2,4 % tandis que les annonceurs diminuent de 7,6 %. Les magazines accusent une chute particulièrement importante. Avec 115 millions d’euros d’investissement publicitaire, en diminution de 7,9 %, ils sont marqués par les résultats d’une pagination publicitaire qui décroit de 8 %, d’une réduction du nombre d’insertions de 10,5 % et de la disparition de 9,5 % de leurs annonceurs. Si la pression publicitaire de la mode est de 19 %, elle est néanmoins en baisse. A l’inverse, la beauté, qui représente 12 %, est en forte progression, à l’instar de l’automobile, du tourisme et restauration, et des services.
Parmi les autres diminutions conséquentes, il faut compter sur les courriers publicitaires (-10,3 %) et les imprimés sans adresses (-7,5 %) qui représentent respectivement des marchés de 224 et de 146 millions d’euros au premier trimestre 2019.
Pour l’année 2019, le marché de la communication devrait connaître une croissance de 1,8 % et atteindre une valeur de 33,909 milliards d’euros, selon les projections de l’étude. Ce chiffre inclut notamment les médias numériques et le hors-média.
*La pression publicitaire brute est une mesure Kantar calculée à partir des actions de communication identifiées sur l’ensemble des médias et valorisée sur la base des plaquettes tarifaires des régies.
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