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16 oct. 2008
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Le salon Rendez-Vous franchit l’Atlantique pour gagner New York

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16 oct. 2008

Un nouveau Rendez-Vous se profile à New York. Le salon parisien des créateurs annonce qu’il sera présent pour la première fois outre-Atlantique à l’occasion de la Fashion Week de février prochain.

C’est au Altman Building, au cœur de Chelsea, que se tiendra cette première édition américaine de Rendez-Vous. Sa session inaugurale se fera autour de soixante-quinze collections de créateurs européens, asiatiques et bien sûr nord-américains. Le directeur de Rendez-Vous, Nick Jones, compte en effet sur au moins 50 % de stylistes locaux. « Nous avons un agent à New York depuis plusieurs années, et au fur et à mesure de nos voyages, l’évidence s’est imposée : il y a un vide là-bas, confie ce dernier à FashionMag. Le but n’est pas d’exploiter un filon, mais d’apporter quelque chose de pointu aux acteurs locaux ».

Les équipes de Rendez-Vous prévoient de dévoiler la liste des participants avant la nouvelle année. Son directeur est quant à lui persuadé que le salon fera le plein. « Nous sommes considérés par beaucoup comme le meilleur salon du monde, souligne t-il. Notamment parce que nous sommes très sélectifs. Et le marché américain est toujours à la recherche de cette touche européenne. Ce ne sera pas un Rendez-Vous comme on le connait aujourd’hui, mais une vision adaptée aux spécificités de ce marché.

L’annonce de cette arrivée prochaine à New York coïncide avec le lancement de Le New Black. Késako ? « Le premier salon online de mode, explique Nick Jones. A Paris, le développement des salons est bloqué par le manque de structure et le prix des surfaces. Le Net était donc le prolongement logique ». Déjà riche de quatre-vingts collections, le portail permet aux stylistes de présenter leurs gammes, et aux acheteurs de les commander. Une numérisation sur laquelle certains pourraient nourrir quelques doutes, ce qui n’est pas le cas de Nick Jones : « Il y a cinq ans, tout le monde jurait que jamais il n’achèterait ses vêtements sur le web. On sait ce qu’il en est aujourd’hui ».

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