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18 nov. 2015
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Les Champs-Elysées restent l'artère la plus chère d'Europe

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18 nov. 2015

Pas de grands mouvements parmi les artères les plus chères du monde, selon l’étude annuelle du conseil international en immobilier d’entreprise Cushman & Wakefield Main Streets Across The World.

Cushman & Wakefield


Le haut de la Ve avenue à New York reste n°1 avec une valeur locative de plus de 33 800 euros/m2/an, en progression de 3,6 %. Causeway Bay à Hong Kong est n°2 malgré la crise que connaît l’archipel (23 178 euros), en chute, quand même, de 13,9 % tandis que les Champs-Elysées en France sont toujours troisième avec 13 255 euros. Un chiffre stable. Toujours quatrième, New Bond Street, à Londres, voit toutefois sa valeur progresser de 12 %, à 12 762 euros. Milan en revanche passe de la 6ème à la 5ème place, avec une valeur à 10 000 euros, en progression de 25 %.
 
« 85 % des quelque 500 emplacements analysés par Cushman & Wakefield dans 65 pays ont enregistré une hausse ou une stabilité de leur valeur locative, tandis que l'ensemble du marché mondial a connu une augmentation annuelle de 0,7 %. Si la tendance est légèrement positive, ce chiffre est sensiblement inférieur à la croissance d'environ 2 % enregistrée l'année précédente », annonce Christian Dubois, directeur général de Cushman & Wakefield France.

Toujours selon Cushman & Wakefield, l'essor du tourisme international a continué de jouer un rôle décisif. « D'autant plus attractives que l'euro et le yen se sont nettement dépréciés, de grandes villes d'Europe ou du Japon ont été les principales bénéficiaires de la vigueur du tourisme, aux côtés d'importantes métropoles d'Asie du Sud-Est et d'Océanie, comme Séoul et Sydney. La manne représentée par les dépenses de visiteurs chinois, toujours plus nombreux, reste particulièrement importante, incitant les groupes du luxe à consolider leur réseau ou accroître leur présence sur les meilleurs emplacements des principales destinations touristiques mondiales », explique Christian Dubois.
 
Reste à savoir évidemment si les attentats en France et les tensions redoublées au Moyen-Orient notamment ne vont pas rendre caduques pour l’année à venir les tendances constatées précédemment.

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