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Les rémunérations des grands patrons français ont baissé de 9% en 2004

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AFP
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22 nov. 2005


Lindsey Owen-Jones - PDG de L'Oréal
© 2005 AFP - Les rémunérations des patrons des 120 plus grandes sociétés françaises, composant l'indice SBF 120, ont diminué de 9% en 2004, selon la société de conseil aux actionnaires Proxinvest.

Les salaires des seuls patrons du CAC 40 accusent un repli de 12,73%, poursuit Proxinvest dans son étude annuelle sur la rémunération des dirigeants.

Exprimé en SMIC, la rémunération des patrons du CAC 40 représente en moyenne l'équivalent de 366 salaires minimum en 2004.

Selon les calculs de la société de conseil, les cinq dirigeants les mieux payés du CAC 40 sont: Lindsey Owen-Jones (L'Oréal) avec 22,630 millions d'euros, Bernard Arnault (LVMH) avec 16,250 millions d'euros, Jean-René Fourtou (Vivendi Universal) avec 13,660 millions d'euros, Antoine Zacharias (Vinci) avec 13,270 millions d'euros et Bernard Charlès (Dassault Systèmes) avec 12,04 millions d'euros.

"La baisse de la valeur des dotations d'options, dont le président est le premier bénéficiaire, explique l'essentiel de ce repli", a expliqué Proxinvest.

En effet, la part des stocks options a fortement diminué au sein de la rémunération globale.
A côté du salaire au sens strict, elle représentait 55,7% en 2004, contre 71,7% en 2001.

En revanche, les rémunérations des collaborateurs des dirigeants progresse de 14,3% en 2004, après avoit augmenté de 19,5% en 2003.
"Les autres membres des comités exécutifs sont à l'avantage cette année", souligne l'étude.

Le cabinet Proxinvest fait aussi le constat que la transparence et le contrôle par le conseil ne s'améliore que "lentement".

D'autre part, dit encore cette étude, "des anomalies récurrentes peuvent être observées dans le comportement des sociétés": refus de communiquer l'information légale, bonus versés sans que les conditions de performance annoncées au marché ne soient atteintes, versements déguisés par le jeu de conventions de holdings, ou encore parachutes octroyés au mépris des actionnaires.

Ainsi sept sociétés du SBF 120 (Valeo, Renault, Total, Rhodia, Technip, Sanofi-Aventis, STMicroelectronics) "continuent de noyer la rémunération des principales têtes du groupe en communiquant sur des comités de direction composés de vingt dirigeants ou plus", relève Proxinvest.
PARIS, 22 nov 2005 (AFP)

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