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Traduit par
Clémentine Martin
Publié le
11 janv. 2023
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Liberty sur le chemin de la reprise sur son exercice 2021/22

Traduit par
Clémentine Martin
Publié le
11 janv. 2023

Liberty Retail, la société qui possède le grand magasin londonien de luxe, a connu une forte hausse de son chiffre d'affaires lors de l’exercice clos fin janvier 2022, s'établissant à 82 millions de livres (92,80 millions d’euros) contre 59,6 millions de livres (67,45 millions d’euros) l’année précédente.


Photo: Sandra Halliday


Le chiffre d’affaires a presque retrouvé son niveau prépandémique et se rapproche de celui de l’exercice clôturé le 1er février 2020. Mais la rentabilité, elle, est toujours en berne: la digitalisation des ventes a augmenté la base de coûts de l’entreprise, en raison de coûts variables plus élevés pour approvisionner les canaux digitaux, supérieurs aux coûts d’exploitation principalement fixes du magasin physique.

Dans la boutique trônant sur Regent Street depuis 1875, les ventes au mètre carré montrent une belle reprise: au cours de la période étudiée, elles atteignent 1.072 livres (1.213,25 euros) contre 779 livres (881,65 euros) pour l’exercice précédent.

Les comptes déposés à la Companies House, l'équivalent anglais du registre du commerce et des sociétés, montrent que l’Ebitda avant événements exceptionnels reste dans le rouge, avec des pertes néanmoins inférieures à celles de l’année précédente: -3,5 millions de livres (-3,96 millions d’euros) contre -12,3 millions de livres (-13,93 millions d’euros). Cependant, avant la pandémie, ce chiffre était dans le vert avec un bénéfice de 14,4 millions de livres (16,31 millions d’euros).

Lors du dernier exercice écoulé, le bénéfice d’exploitation a atteint 2,4 millions de livres (2,72 millions d’euros), une belle progression par rapport aux 88.000 livres (99.642 euros) dégagés l’année précédente. Et les pertes avant impôt ont largement réduit, passant de 2,8 millions de livres (3,17 millions d’euros) lors de l’exercice clôturé début 2021 à 187.000 livres (211.740 euros) pour l’année allant jusqu’en janvier 2022.

Situé dans le quartier londonien du West End, le flagship de l’enseigne a fermé au  début dudit exercice financier en raison du confinement mis en place à cette date. Il n’a rouvert que quelques mois plus tard, mi-avril. Mais comme le fait remarquer Liberty, la boutique a dû faire face "à un marché très réduit avec un trafic bien plus bas". L’activité a progressivement augmenté durant les mois d’été, donnant à la direction de l’entreprise "la certitude que la reprise serait conforme aux attentes pour le trimestre de Noël, essentiel pour le commerce".

Le revers Omicron



Malgré la "baisse notable" du nombre de touristes étrangers, l’activité de la boutique s’est parfois approchée de ses niveaux pré-Covid. Mais ses performances ont à nouveau souffert en décembre 2021, quand des mesures sanitaires ont été prises pour enrayer la diffusion du variant Omicron, très contagieux, avec de nombreuses personnes à nouveau en télétravail.

Du côté des bonnes nouvelles, le projet de rénovation de la boutique, étalé sur deux ans, a enfin été terminé après des travaux pharaoniques à l’intérieur et à l’extérieur de ce bâtiment historique.

La boutique en ligne de la société, pour sa part, a bénéficié du report d’une partie des achats, effectués par des clients frustrés de ne pas pouvoir se rendre en boutique. Difficile, cependant, de les retenir une fois la situation sanitaire normalisée… Pourtant, les revenus issus du digital de l’entreprise ont "légèrement progressé" sur la période, une donnée encourageante dans la mesure où les boutiques physiques ont été ouvertes plus longtemps en 2021 qu’en 2020.

Le grand magasin propose une large palette d’articles de luxe mais se concentre sur la beauté depuis quelque temps. Non sans raison: les cosmétiques vendus en boutique et les lancements spéciaux comme le calendrier de l’avent Liberty Beauty ont connu une nouvelle année record.

Le détaillant britannique a également lancé son premier service d’abonnement, appelé Beauty Drop, très apprécié des clientes. En s’abonnant, elles reçoivent quatre coffrets contenant une sélection de produits de beauté par an, en échange d’un minimum d’achats mensuels. À long terme, le but est de fidéliser les clientes qui dépensent beaucoup.

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