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Louis Vuitton opposé à un homme d'affaires chinois

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5 févr. 2007

PEKIN, 5 fév 2007 (AFP) - Un homme d'affaires du centre de la Chine envisage de revendre au maroquinier de luxe français Louis Vuitton le droit à son propre nom traduit phonétiquement en chinois pour 120 millions de yuans (15 millions de dollars), ont rapporté lundi 5 février des médias chinois.


Inauguration d'un magasin Louis Vuitton à Pekin en novembre 2005 - Photo : Goh Chai Hin/AFP


En dépit de l'opposition du groupe français, Wang Jun, un homme d’affaires de Wuhan, a en effet obtenu le 21 janvier le droit d’enregistrement de la marque Louyiveiten en caractères romains et de son équivalent en caractères chinois, dont la transcription est Luyiweideng, auprès du Bureau national de la propriété intellectuelle, a récemment rapporté le Quotidien des affaires du Yang Tsé.

Louis Vuitton, qui fait partie du groupe LVMH depuis 1987, contacté par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire sur cette affaire, "en cours d'examen".

Wang Jun s'était rendu compte dès 2002 que le groupe français n'avait pas déposé sa marque pour tous les domaines de son activité, comme par exemple les emballages des biens ou dans le secteur du commerce électronique, selon un article du matin de Wuhan publié lundi sur un site du secteur textile.

Il avait aussitôt déposé ses propres demandes de brevets, qu'il a obtenus récemment.

Selon l'article publié sur le site du textile, M. Wang, "qui se prépare à aller discuter en France de sujets concernant la vente des droits de brevet", a affirmé à des journalistes ce week-end projeter de demander 120 millions de yuans.

Selon la presse chinoise, il avait précédemment nié être prêt à revendre ses droits.

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