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25 oct. 2005
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Luxe français : "faire mieux en Chine qu'au Japon"

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AFP
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25 oct. 2005

SHANGHAI, 25 oct 2005 (AFP) - L'objectif des industries du luxe français en Chine est de "faire mieux qu'au Japon", déclare Elisabeth Ponsolle des Portes, déléguée générale du Comité Colbert, organisateur à Shanghai d'une exposition inédite sur l'excellence et l'art de vivre à la française.


Mannequins Chinoise habillées par le styliste Français "Léonard" lors de l'exposition - Photo : Mark RALSTON

Le luxe français est déjà reconnu en Chine, aviez-vous besoin de monter une telle opération regroupant 51 maisons ?

"Le leadership français sur le marché du luxe est reconnu, c'est vrai. Ce que nous voulons, c'est que le consommateur chinois, dans la foultitude de marques qui vont éclore, possède une liste de référence d'un luxe authentique. C'est ça aussi l'enjeu, car beaucoup de marques vont se présenter sur le marché chinois. Nous avons réalisé pour les consommateurs chinois quelque chose qui ne s'est jamais fait auparavant et on a mis tous nos créateurs au travail pour réaliser un événement exceptionnel. Le propos délibéré de cette exposition, c'est de dire que nous avons mis des moyens à hauteur de l'enjeu de ce marché mais aussi de la capacité du consommateur à apprécier nos produits".

A moyen terme, quel est l'enjeu de ce marché ?

"Nous sommes encore au point de départ d'une réussite que nous avons clairement à notre actif au Japon. Le luxe français c'est 16% des importations françaises au Japon, c'est la première industrie, nous voulons réussir ou faire mieux avec la Chine que ce que nous avons réussi au Japon. Tous les indicateurs nous laissent penser que ceci est en bonne voie. Des études montrent qu'après 2010, les Chinois seront les premiers consommateurs du luxe au monde. Ce que nous voulons, c'est que le luxe français soit le premier bénéficiaire de cette consommation".

Le luxe français déjà présent en Chine gagne-t-il de l'argent, et ce malgré la contrefaçon tous azimuts ?

"Nos marques font du profit. Pour certaines, les hausses de leur chiffre d'affaires en Chine sont de 50% à 80% par an. Notre déplacement en Chine a aussi pour objet de renforcer tous les efforts que nous demandons à la Chine dans le domaine de la propriété intellectuelle. En dehors de la stratégie, je dirais d'ordre répressif, nous avons une stratégie à plus long terme qui est de dire que le seul moment où la propriété intellectuelle en matière de marque sera respectée en Chine, ce sera notamment lorsqu'il y aura des marques chinoises qui seront nos alliées, à nos côtés, pour défendre la protection des marques. On n'a jamais craint la concurrence".

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