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4 mars 2014
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Max&Moi construit un réseau retail et s'internationalise fortement

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4 mars 2014

Max&Moi a connu une accélération de sa croissance en 2013, et compte bien poursuivre sur cette lancée en 2014. La marque d'entrée de luxe lancée en 2007 sur le segment maille, cuir et fourrure travaille sur deux axes: le retail et l'internationalisation. En 2013, la griffe du pelletier Lederer (fondée en 1925) a ajouté cinq nouvelles boutiques aux trois existantes et s'est développée en multimarques à l'export.

Max&Moi printemps-été 2014.


A ses trois boutiques parisiennes pré-existantes, Max&Moi a donc ajouté deux adresses parisiennes, rue Victor Hugo et rue Bonaparte, une adresse en partenariat à Courchevel, un premier outlet à One Nation Paris, mais aussi une première boutique à l'étranger à Bâle.

C'est d'ailleurs en Suisse encore, que les premiers projets 2014 devraient voir le jour. Zurich et Genève devraient ainsi voir ouvrir des boutiques en propre dans le courant de l'année. Elie Lederer, directeur général issu de la quatrième génération familiale, espère réaliser "entre trois et cinq ouvertures cette année".

Paris et quelques grandes villes de province sont également ciblées. "Mais clairement, l'export est notre priorité cette année", affirme Alexis Lederer, directeur commercial.

Face à un marché multimarque français qui s'est tendu, Max&Moi a en effet fait le double choix du retail, qui a atteint 20 % du chiffre d'affaires de 12 millions d'euros en 2013, et de l'internationalisation, puisque l'export compte, lui, pour 30 % des ventes. Pour supporter ce nouveau développement à l'export, la société Lederer a contracté un prêt participatif auprès de la BPI France, la banque publique d'investissement.

Mais, outre le retail, le wholesale a également bien progressé pour soutenir la croissance globale de 25 %. "Amorcées depuis plusieurs saisons, les entrées sur les marchés russe et américain ont vraiment porté leurs fruits pour la première fois en 2013", a ainsi expliqué Elie Lederer.

De nouveaux agents ont également été recrutés dans des pays d'Europe encore insuffisamment développés par la marque, comme l'Allemagne, la Scandinavie ou l'Angleterre. Déjà présente chez Barneys aux Etats-Unis ou chez Bongenie en Suisse, la griffe veut également développer sa présence en grands magasins en Italie, Grande-Bretagne, et y faire son retour en France.

Pour appuyer ses ambitions, elle a également triplé son budget communication et publicité par trois l'année dernière.

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