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24 févr. 2016
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Mode : les Français sont plus puissants, les Italiens plus solides

Publié le
24 févr. 2016

Les entreprises de mode italiennes sont de dimensions plus petites par rapport à leurs cousines françaises, mais elles affichent une croissance équivalente et sont plus solides financièrement. Telles sont les conclusions de l’étude comparative entre France et Italie figurant dans le rapport annuel sur le secteur de la mode publié ce mardi par le centre d’études de la banque d’affaires Mediobanca.

Le top 10 (chiffre d'affaires 2014) des plus grands groupes de mode français et italiens - Mediobanca


Le rapport s’appuie sur une enquête effectuée à travers 143 entreprises italiennes et 29 françaises dans les secteurs manufacturiers (habillement, textile, maroquinerie, bijoux, lunettes) et de la distribution, ayant réalisé un chiffre d’affaires d’au moins 100 millions d’euros en 2014.

Mediobanca a passé au peigne fin, plus particulièrement, les bilans des 15 plus grands groupes italiens (dans l’ordre : Luxottica, Prada, Armani, Calzedonia, OTB – Diesel, Ferragamo, Max Mara, Benetton, Zegna, Safilo, Dolce & Gabbana, Tod’s, Geox, Valentino et Moncler) et des dix géants du made in France (LVMH, Kering, Chanel, Hermès, Lacoste, Etam, Damartex, Promod, Orchestra Prémaman, Chargeurs).

Entre 2010 et 2014, la mode française a crû légèrement plus que celle italienne avec un taux de croissance de 39,8 % contre 27,7 %, mais en 2014 par rapport à 2013 la mode italienne a gagné du terrain (+ 5,8 % contre +2,2 %), indique le rapport. Si l’on prend en compte seulement le top 10 des deux pays, les croissances sont équivalentes autour de 33 %.

« Les Italiens n’ont rien à envier aux Français. Il y a le même dynamisme d’un côté et l’autre de la frontière, même si le marché de la mode français est plus grand, avec un chiffre d’affaires agrégé de 56,1 milliards d’euros contre 23,4 milliards pour les 10 premières entreprises italiennes », note l’auteur de l’étude, Nadia Portioli.

« Par ailleurs, le marché français est plus concentré. LVMH pèse à lui seul 55 % sur le chiffre d’affaires total des 10 plus grands groupes, alors qu’en Italie, Luxottica ne concentre qu’un tiers du chiffre d’affaires total, soit 33 %, le reste des entreprises étant plus homogène », souligne-t-elle.


Prada, automne-hiver 2016-17 - © PixelFormula


En analysant toujours le classement des dix plus grands groupes en France et en Italie, du point de vue de la situation patrimoniale et financière, on découvre que les sociétés italiennes disposaient en 2014 d’une trésorerie de 4,6 milliards, en hausse de 76 % par rapport à 2010, tandis qu’en France elle était de 7,2 milliards (dont 2,6 milliards pour le seul groupe LVMH) avec une progression de 22 % sur la même période.

« Mais si l’on regarde la situation financière, les entreprises italiennes sont mieux capitalisées et ont un ratio de liquidité de 107,2 % pour l’Italie contre un ratio de 41,5 % pour la France », poursuit Nadia Portioli.

« En fait, il s’agit de deux modèles de fonctionnement différents. Les entreprises italiennes sont plus petites, mais fortement capitalisées et performantes. Elles recourent donc très peu à la Bourse. Les Françaises ont pour leur part une plus grande capacité à agréger différentes marques autour de réalités plus importantes », résume le directeur du centre d’études de Mediobanca, Gabriele Barbaresco.

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