Odemaï cherche à mieux connaître sa distribution 

Auteur :

Anne-Sophie Savenier

Publié le
6 mars 2015

Des produits de qualité à prix bas - pour permettre aux distributeurs de réaliser de belles marges -, c’est la recette du succès pour Odemaï, une marque de maille française proposant des pièces pensées autant pour la femme moderne de 40 ans que les jeunes femmes branchées.

« Pour nos basiques, nous ne dépassons jamais 49 euros en prix public et 79 euros pour nos pièces les plus travaillées. Depuis nos débuts, nous avons misé sur ce bon rapport qualité-prix pour séduire les distributeurs », explique James Lelloum, le fondateur de la marque.
 
Un parti pris qui a plutôt bien réussi à cet entrepreneur qui a fait ses armes dans le Sentier en tant que chemisier avant de s’associer avec un fabricant de maille qui, à l’époque, distribuait ses pièces au Mexique.

Une décennie plus tard, le fondateur d’Odemaï, qui réalise 80 % de son chiffre d’affaires en marque propre et 20 % en travail à façon, avance en solo.
 
« Nous vendons nos pièces directement aux grossistes, nous avons donc peu de contacts avec les multimarques et les clients finaux, explique James Lelloum, qui avait choisi en janvier d'être présent à Who'sNext. Cette participation au salon est pour nous l’opportunité d’avoir un retour sur la direction à donner à nos collections, mais aussi relever les problèmes liés à notre distribution, car nous savons qu'il y en a, afin d’y remédier. »
 
La marque est aujourd'hui distribuée dans près de 1 000 points de vente en France, mais aussi au Portugal, aux Etats-Unis et en Espagne.