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27 août 2013
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Olow fait murir son streetwear premium

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27 août 2013

La volonté, une once de chance et tout de même une belle part de talent. Tels sont les ingrédients qui ont permis à Mathieu Sorosina et Valentin Porcher de faire d’Olow une marque de plus en plus visible dans les concept-stores streetwear.

Collection Olow printemps-été 2013.


Pour les associés, tout a débuté en 2006 à Montreuil, en région parisienne, avec 3000 euros et la réalisation de collections de t-shirts arty vendues en ligne. "C’était les débuts et nous n’étions pas organisés, glisse Mathieu Sorosina. A partir de 2009, nous avons commencé à être plus structurés. Et clairement, depuis deux ans nous travaillons avec Christophe Chabaud de No Stress Agency qui nous a permis d’avoir une meilleure présence sur le marché français".

La marque propose aujourd’hui des collections streetwear premium avec des vestes à 180 euros, des chemises à 85 euros et des t-shirts à 35 euros. Le tout réalisé dans des usines au Portugal. La marque compte aujourd’hui une centaine de points de vente en France. Elle est aussi présente dans une petite centaine de multimarques en Italie, en Espagne, au Benelux, en Allemagne et recherche un distributeur pour la Grande-Bretagne. La marque affiche de séduisantes progressions depuis deux ans. En 2012, elle voit son chiffre d’affaires progresser de 70% à près de 250.000 euros. Le tout en restant indépendante. "Mais cela implique de manœuvrer au plus près, précise Mathieu Sorosina. Pour grossir nous allons devoir commencer à regarder les propositions de partenaires financiers. Mais toujours en restant majoritaires".
D’ici là, ses fondateurs entendent doubler leurs ventes en 2013 et visent un chiffre d’affaires de 500.000 euros.

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