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26 sept. 2006
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Pascal Giacomini choisit la France pour lancer ses sacs

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26 sept. 2006

Compagnon du devoir, Pascal Giacomini voulait être tailleur de pierres précieuses, il est devenu un orfèvre de la maroquinerie et propose en exclusivité mondiale depuis le mois de septembre des sacs écrins dans le concept store Maria Luisa à Paris.


Sac Pascal Giacomini

La source d’inspiration de cette collection ? Des broches des années 50 en topaze ou en strass notamment, des cristaux pour des sacs au luxe organique. Le détail donne le ton à l’ensemble. Tantôt de jades rouges, tantôt d’agates blanches, les anses sont précieuses. Les matières aussi : agneau plongé, galuchat, python, crocodile ou serpent d’eau. De ces bijoux, pierres et chaînes chinés à New York, Pascal Giacomini a conçu des séries limitées qui portent, à une exception, le nom de rues de la Grande Pomme. Chamber, Wooster, Mott,…

Le créateur associe du crocodile façon nubuck avec une anse en corail noir aux attaches en argent façonnées comme des branches de coraux (Carlson), rabat en plumes d’oie et cuir (Wooster). Ou au contraire revendique pour d’autres créations leurs origines aquatiques quand la perche du Nil se marie au corail rouge (Wooster), la raie aux perles de rivière (Fifth). Avec le Chamber, il ponctue une anse de jade rouge entre chaque maillon d’une chaîne en cuivre.

Ses sacs de nuit scintillent de cristaux Swarovski reproduisant la constellation du Sagitaire (Fifth), d’autres sont inviolables avec leurs barbelés de cuir (Fifth). Certains surprennent avec une doublure façon radiographie de crocodile, comme le négatif décalé de la peau d’agneau qui les recouvre (Wooster).

Un jeu de miroir entre l’intérieur et l’extérieur que l’on retrouve jusque dans les casuals en cuir (Bleecker, Kisko et Popotame) aux formes plus sobres inspirés des cabas de grand-mère mais dédiés à la femme comme à son compagnon.

Chaque pièce est vendue avec une inclusion de la photographie du sac conçue par Caroline Ruelle et signée de la main du créateur dans une pochette de cuir. Un objet à part entière à se réapproprier.

Il faut tout de même compter de 800 à 8 000 euros pour un sac Giacomini. Mais le prix de cette maroquinerie conçue comme une pièce de collection faite sur mesure en vaut la chandelle.

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