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7 oct. 2019
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Première Classe : trois maroquiniers made in France à retenir

Publié le
7 oct. 2019

Le salon Première Classe, rendez-vous international de l'accessoire de mode, se déroulait du 27 au 30 septembre dernier à Paris. Alors que la Fashion Week battait son plein dans la Ville lumière, le jardin des Tuileries était investi par trois grandes tentes où se répartissaient 450 marques d'accessoires, 30 labels de prêt-à-porter et 24 marques de lingerie et de bain. Parmi cette sélection, Première Classe faisait la part belle à une maroquinerie française privilégiant une production locale et la valorisation des savoir-faire, le tout dans une gamme de prix raisonnable. Zoom sur trois coups de cœur de la rédaction.

1 - Laperruque joue la carte du minimalisme franco-suédois


Des exemples de porte-clés et de porte-cartes Laperruque - © Laperruque


Laperruque, a été fondée en 2015 par Robin Hureau et Robin Nozay dans le but de mettre en valeur l'expertise française en proposant une petite maroquinerie au style minimaliste. Alors basé entre Paris et Malmö en Suède, le duo lance une campagne de financement sur la plateforme participative Ulule en 2017. Les deux Robin poursuivent ainsi le développement de la marque et rapidement, ils installent une boutique-atelier au 12, rue Notre Dame de Nazareth dans le IIIème arrondissement à Paris.

Tous les produits y sont fabriqués à la main par Robin Hureau, qui maîtrise les techniques traditionnelles de  maroquinerie (compter 95 euros pour un porte-monnaie, 130 euros pour une pochette tour de cou, et 220 euros pour un protège-cahier). La marque a donc choisi de réduire au maximum les intermédiaires, un critère qui fait aujourd'hui la force de Laperruque. La marque est aujourd'hui distribuée en ligne et dans différents points de vente dans douze pays à l'international.

2 - Olivia Clergue : la maroquinerie qui nous fait voyager en Camargue


La boutique parisienne d'Olivia Clergue - © Olivia Clergue


La seconde marque, Olivia Clergue, est née en 2008 du nom de sa fondatrice. Fille du célèbre photographe Lucien Clergue, la jeune femme s'inspire de ses origines arlésiennes pour proposer une sélection riche en clins d'œil à la tradition de la sellerie camarguaise.

La marque se veut soucieuse des hommes et de l'environnement (ateliers locaux, tannage végétal, métaux sans substances toxiques), et propose une large de gamme de produits allant du sac en bandoulière (à partir de 495 euros) au grand cabas (à partir de 520 euros). Disponible en ligne, Olivia Clergue a aussi son propre point de vente au 6, rue du Parc-Royal dans le IIIème arrondissement parisien. Elle est également présente au sein du concept-store L'Exception à Paris, ainsi que chez des revendeurs à Toulouse, à Tokyo et à New York.

3 - Mains d'Oeuvre ou la nouvelle génération des métiers du cuir


Le sac pochette Jeanne de chez Mains d'Oeuvre - © Mains d'Oeuvre


Mains d'Oeuvre enfin, a été fondée par Quentin Barralon et Dorian Cayol. Fonctionnant comme un studio de design et comme une marque, le duo propose différentes pièces de maroquinerie comme le sac cabas Alan (300 euros), le sac pochette Jeanne (330 euros), ou encore le porte-monnaie Léon (90 euros).

Mains d'Oeuvre a pour but de perpétuer les techniques traditionnelles du travail du cuir et de la maroquinerie tricolore. Comme pour les marques précédemment citées, mettre en valeur le territoire tient une place importante dans la démarche de Mains d'Oeuvre puisque la marque effectue son sourcing et assemble ses pièces en France. À noter aussi que la marque a présenté un projet spécial de chaussures réalisés par son studio au Festival international de mode et de photographie à Hyères.

La prochaine édition du salon Première Classe aura lieu du 28 février au 2 mars 2020 à Paris.

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