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10 févr. 2015
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Première Vision : sport, formes amples et vie en rose pour le printemps 2016

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AFP-Relaxnews
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10 févr. 2015

Matières technologiques et influence du sport, vêtements plus amples et essor du rose sont quelques-unes des tendances qui se dégagent du premier salon mondial du tissu d'habillement, Première Vision, qui s'est ouvert mardi à Paris.



Cet événement majeur des professionnels de la mode, rassemble jusqu'à jeudi près de 1.800 exposants, qui présentent fils et fibres, tissus, cuirs et fourrures, dessins, accessoires et confection.

Organisé deux fois par an, il attire plus de 62.000 visiteurs, en majorité étrangers.

Le salon, qui se penche sur les tendances pour le printemps-été 2016, confirme une influence durable du sport avec des innovations technologiques, a indiqué la directrice mode du salon, Pascaline Wilhelm

« Les vêtements ont des fonctionnalités pointues mais restent dans la mode, on ne ressemble pas à un cosmonaute ou à un rugbyman », explique-t-elle. Par exemple « on est aujourd'hui capable de coller des tissus qui sont élastiques des deux côtés ».

Les tissus ont un côté plus « rustique » : « les fils sont un peu plus gros, les surfaces plus visibles, moins plates. On voit davantage les structures, on distingue comment les choses sont faites », poursuit Pascaline Wilhelm.

Ces tissus vont permettre de faire des vêtements « plus vastes, moins près du corps, moins serrés, avec davantage de liberté par rapport aux formes ». « Le slim devrait s'éloigner quand même un peu », indique encore l'experte. Côté couleur, l'offre ne baisse pas, souligne Pascaline Wilhelm. Et « il semblerait que les roses soient assez prisés, on va voir, on est en train de faire les enquêtes », ajoute-t-elle.

Première Vision est aussi partenaire du Festival de Mode et de Photographie de Hyères du 23 au 27 avril, qui fête cette année ses 30 ans et aura pour directeur artistique Karl Lagerfeld.

Dix jeunes créateurs de mode de différents pays (France, Espagne, Allemagne, Pays-Bas...), retenus comme finalistes, ont arpenté les allées du salon à la recherche des tissus pour la collection qu'il présenteront lors du festival.

Ces collections capsules, de sept modèles, sont destinées à « montrer des idées », explique Jean-Pierre Blanc, fondateur du Festival de Hyères. « On est un peu un incubateur des jeunes créateurs de mode. On les accompagne, on prépare leur développement, on les chouchoute, on leur donne des clés », poursuit-il. « C'est notre mission de service public, c'est une mission liée à la profession, on travaille pour l'avenir. »

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