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13 oct. 2021
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Princesse tam.tam initie un service de réparation

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13 oct. 2021

Dans son atelier parisien, où sont conçus ses produits, Princesse tam.tam fait désormais une place à la réparation. Car l'enseigne de sous-vêtements du groupe Fast Retailing propose dorénavant à ses clientes de raccommoder leurs pièces de lingerie afin de prolonger leur durée de vie. L'Atelier tam.tam est un service gratuit dans les deux ans suivant l'achat d'un article de la marque, que l'on soit membre du programme de fidélité ou non.


Les articles à réparer seront pris en charge par l'atelier de mise au point des produits à Paris. - Princesse tam.tam


"Il ne suffit pas d’utiliser des fibres recyclées pour se dire responsable: il faut aussi assumer ce que l’on produit, précise la marque. Réparer, c’est reconnaître que nous ne sommes pas parfaits. C’est faire de notre mieux pour nous améliorer et pour soutenir la durabilité de nos productions."

Les réparations qui peuvent être réalisées impliquent par exemple une couture dégradée, une armature déplacée ou encore une agrafe défectueuse, cependant les problèmes causés par un mauvais entretien ne sont pas acceptés. Dans le cas où la réparation serait impossible, un remplacement par un produit neuf sera proposé à la cliente, pour un modèle équivalent, mais pas forcément identique.

Les produits concernés sont les soutiens-gorge, culottes et bodys, qui doivent avoir été au préalablement lavés par la cliente avant son dépôt en boutique pour une demande de réparation. Il est aussi possible de contacter le service client via l'e-shop de la chaîne. Princesse tam.tam fixe un délai de 20 jours avant de restituer l'article remis en état, par un envoi en magasin ou à domicile.

Lancée en 1985 par Loumia et Shama Hiridjee, puis acquise par le groupe nippon en 2006, Princesse tam.tam s'appuie à ce jour sur un réseau de 115 magasins, qui a quelque peu réduit son périmètre suite à un plan de rationalisation décidé début 2021 (impliquant la fermeture de 7 boutiques et des corners en grand magasin).

Outre Princesse tam.tam, d'autres acteurs de l'habillement ont décidé de tester un service de réparation. C'est le cas de l'enseigne masculine Jules, qui le propose dans une dizaine de ses points de vente depuis janvier dernier (à des prix oscillants entre 2 et 40 euros selon le problème à régler), ou de la marque de baskets Veja, qui a inclus un atelier de cordonnerie à son magasin expérimental bordelais.

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