Puma relève ses prévisions après son retour réussi sur les terrains de basket

Puma a annoncé jeudi un relèvement de ses prévisions annuelles au vu à la fois d’une hausse solide de ses ventes dans les Amériques et en Asie et du bon accueil réservé à ses premières chaussures dédiées au basketball en 20 ans. Sur le troisième trimestre, les ventes ajustées de l’équipementier sportif allemand ont progressé de 14 % à 1,242 milliard d’euros, et de 11 % à changes courants. Sur les trois mois, son bénéfice opérationnel a bondi de 28 % à 130 millions. Les analystes financiers avaient anticipé respectivement 1,2 milliard et 119 millions.

La marque au félin souligne ainsi que ses meilleurs taux de croissance sur la période sont à mettre au crédit de la région des Amériques (+15,8 % à changes constants) et de l'Asie Pacifique (+ 22,8%). La zone Europe, Moyen-Orient, Afrique affiche pour sa part une progression de 8 % corrigée des variations monétaires, soit 528,3 millions d'euros.

Elle qualifie notamment de "succès" le lancement outre-Atlantique de sa catégorie basketball en septembre dernier. « Le lancement de l'offre basketball en Amérique du Nord à la fin du trimestre a fait beaucoup de "bruit" et bien que ce soit encore un peu tôt, la vente de notre premier modèle de chaussures a été très positif. Cet investissement dans le basket en tant que pratique sportive, mais aussi comme culture, est un engagement fort de nos pôles performance et lifestyle sur le marché nord-américain », a détaillé Bjørn Gulden, directeur général de Puma.

Tous sports confondus, la catégorie chaussures assure à Puma la majorité de ses revenus, avec 558,2 millions d'euros de produits écoulés, talonnée de près par celle du vêtement à 482,7 millions, loin devant les accessoires à 200,8 millions.

Côté rentabilité, outre le bond en avant de son résultat opérationnel, Puma voit son résultat net trimestriel passer en un an de 62,1 millions à 77,5 millions.

Pour l’ensemble de l’année, le groupe anticipe désormais une hausse de son chiffre d’affaires, hors effets de change, comprise entre 14 % et 16 %, contre une précédente fourchette allant de 12 % à 14 %. Le résultat d’exploitation 2018 devrait être compris entre 325 et 335 millions d’euros, contre 310 à 330 millions anticipés jusqu’ici.

La rédaction avec Reuters

(Pour Reuters : Emma Thomasson, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Jean-Michel Bélo)