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Repérage, RTT et réveil à l'aube : à chacun sa technique pour les soldes

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AFP
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11 janv. 2006

PARIS, 11 jan 2006 (AFP) - Repérage, RTT, réveil à l'aube ou longue pause-déjeuner : les accros des soldes ont chacun leur stratégie pour ne pas manquer ce rituel bi-annuel et mettre la main sur les meilleures affaires.


Clientes pendant les soldes à Paris - Photo : Eric Feferberg

Les soldes se sont ouverts mercredi pour quatre à six semaines dans toute la France, et certains ont été sur le pont dès la première heure, souvent avec un objectif bien précis en tête.

Bianca, 24 ans, attend devant les portes du Printemps Haussmann dès 07H45, 15 minutes avant l'ouverture : elle est venue avant d'aller travailler, pour acheter un porte-monnaie repéré la semaine dernière.

Comme elle, Véronique, 37 ans, s'est levée tôt pour acheter une écharpe Burberry's en cachemire à -40% : "il n'en reste plus que deux", explique-t-elle.

Il n'est pas 9H00, et Ophélie Seng Tian Thr, analyste marketing de 30 ans, sort déjà sourire aux lèvres du corner Gucci des Galeries Lafayette. Elle vient d'acheter un sac à 300 euros et fonce maintenant chez Prada.

D'après les vendeurs, les stands de sacs et chaussures de grandes marques de luxe sont les premiers à être dévalisés.

Folle de chaussures, Karina Thierry, 35 ans, qui travaille dans la publicité, est également là tous les ans à la première heure pour "entretenir sa collection". "Je repère avant" les soldes, dit-elle. A 10H00 elle a déjà jeté son dévolu sur trois paires de marques de luxe au Printemps. Bilan : 700 euros.

Eunice Tang, rédactrice de mode coréenne de 32 ans, est venue acheter le plus possible, car dans son pays les grandes marques "sont vendues le double voire le triple" de leur prix en France.

Etre matinal ne garantit toutefois pas un shopping serein: obligés de patienter dans une longue file devant le stand d'une marque de luxe, deux touristes américains protestent quand on leur demande de reculer : "Mais on était là à 8H00 !".

Certains viennent avec des équipiers. Jessica, esthéticienne de 35 ans, accompagnée de sa soeur, avance que "c'est bien d'être deux, on peut se raisonner, éviter un achat bête".

Pour Michèle, enseignante de 52 ans, les soldes sont l'occasion d'une sortie avec sa fille Julia, 26 ans. Michèle a déjà trouvé des bottes mais le marathon ne fait que commencer: "nous avons posé des RTT, nous faisons tous les étages un par un".

Pour les hommes, en revanche, c'est l'efficacité qui prime. Jean, consultant en recrutement de 40 ans, a les bras remplis de chemises. A chaque période de soldes, il vient renouveler sa garde-robe, si possible dès le premier jour.

Paul, 35 ans, a fait un détour sur le chemin de son bureau pour acheter une robe repérée pour sa petite amie: il admet qu'il sera "très en retard".

François-Xavier Aranda, consultant de 30 ans, a également prévu d'arriver tard au bureau vendredi matin pour faire le plein de costumes, quitte à raccourcir sa pause-déjeuner.

Et pour que ses deux garçons ne l'empêchent pas d'acheter jusqu'à plus soif, Cynthia Certain, touriste colombienne de 36 ans, a également une technique bien à elle: "j'ai passé un pacte avec eux, s'ils sont gentils, je leur achèterai quelque chose qui leur plaît". La promesse a l'air de faire son effet.

Par Véronique DUPONT

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