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Roman Braun (Triumph) : "Notre stratégie repose sur deux marques, Sloggi et Triumph"

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26 oct. 2015

Triumph compte sur ses deux marques phares, l’éponyme et Sloggi pour renouer avec une croissance durable. De passage à Paris pour le lancement d’Evernew, une ligne de sous-vêtements garantis à vie chez Sloggi, Roman Braun, descendant d’une des deux familles fondatrices et président de la marque Sloggi, partage quelques-unes de ses réflexions.

Roman Braun


FashionMag : Vous avez vendu Hom et Dorina cette année, pour quelles raisons ?

Roman Braun : C’est exact. Notre stratégie est d’optimiser nos ressources sur deux marques, Sloggi et Triumph. Et ce sur les marchés internationaux, Europe et Asie en tête. 

FM : Et ces cessions ne signifient-elles pas aussi que la période est difficile ? Vos ventes en baisse et un plan social dans les unités de production en Autriche...

RB : Dans notre contexte à nous, ces deux marques ne sont pas significatives. Ce n’était donc pas une si grande décision que de nous séparer de Hom et Dorina.

FM : Vous faites 1,7 milliard de chiffre d’affaires environ en francs suisses. Combien pesaient les deux marques ?

RB : Un peu moins de 100 millions.

FM : Concrètement, le développement de Sloggi et de Triumph à l’international ?

RB : Nous avons une volonté de nous développer en Asie notamment. Si le Japon est le premier marché international du groupe, ce n’est pas le cas pour Sloggi. En Europe, les marchés français et allemand sont les premiers marchés de lingerie. Et nous pouvons encore nous y développer, et l’innovation, type Evernew, doit nous y aider. Evernew combine des innovations en tissus, en finitions… et les pièces survivent à quatre fois plus de machines à laver. Et du coup, nous y avons mis une garantie à vie pour le consommateur, qui dispose dans le paquet d'un code référence.

FM : Un coup marketing ?

RB : On en est fier. Nous y croyons. Et la garantie à vie est réelle. Le thème de vêtements jetables s’est déployé aussi avec le développement des grandes chaînes. En Europe, tous les déchets baissent en volume, exceptés ceux du textile. C'est quand même un contresens.
 
FM : Et en termes de chiffre d’affaires ?

RB : Nous avons réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 1,7 milliard de francs suisses environ. Les chiffres sont publiés (ceux-ci mentionnent une baisse à taux de change constant en 2014 de 4,2 %, à plus de 1,4 milliard d'euros, ndlr). Nous avions aussi souffert de l’évolution des monnaies, le yen japonais et le franc suisse donc bien sûr. Notre premier marché dans le monde est donc le Japon, suivi de l’Allemagne et de la Chine. Au même niveau se trouvent ensuite la France, l’Italie et la Grande-Bretagne.

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