Par
AFP
Publié le
1 sept. 2005
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Samaritaine : faible mobilisation avant une décision de justice

Par
AFP
Publié le
1 sept. 2005

PARIS, 1er sept 2005 (AFP) - Une centaine de salariés de La Samaritaine se sont rassemblés jeudi devant le grand magasin parisien fermé depuis le 15 juin, à la veille d'une décision de justice sur l'action "d'entrave au Comité d'entreprise" engagée contre la direction par la CFTC et le CE, a constaté l'AFP.


Manifestation devant La Samaritaine, le 1er septembre 2005 à Paris
Photo : Stéphane de Sakutin

"Forcément, on est un peu déçu par cette (faible) mobilisation, mais la date, avec les vacances et la rentrée des classes, a peut-être été mal choisie, d'autant que la direction a reporté la réunion du Comité d'entreprise du 2 au 8 septembre", a reconnu Madeleine Charton, déléguée CGT.

De fait, militants syndicaux de plusieurs enseignes (Samaritaine, Bon Marché, Galeries Lafayette) et permanents de fédérations CGT, CFDT et CFTC constituaient la quasi-totalité des manifestants présents pour réclamer "le maintien de tous les emplois" et la "réouverture de La Samaritaine".

Le rassemblement s'est dispersé peu avant midi après avoir manifesté devant une autre enseigne du groupe LVMH, rue de Rivoli (1er), les manifestants se fixant un nouveau rendez-vous "le 15 septembre devant l'hôtel de ville".

Ce jour-là le maire de Paris "Bertrand Delanoë recevra les syndicats de La Samaritaine", a indiqué à l'AFP, Monique Daniel, secrétaire (CFTC) du CE.

En attendant les 1.350 salariés de La Samaritaine prendront connaissance du jugement du TGI de Paris, mis en délibéré à ce vendredi (14h00), sur l'action en référé "d'entrave au bon fonctionnement du CE" engagée par la fédération CFTC-commerce et le CE.

Enfin, le 8 septembre le CE est convoqué en réunion extraordinaire pour une "information" sur les "conséquences sociales de la fermeture pour travaux pendant six ans" du magasin. Elle avait été annoncée le 22 juillet par la direction, pour cause de vétusté, provoquant un tollé au sein des salariés et contractuels qui réclamaient des travaux par étapes pour préserver leurs emplois.

Le 29 juillet, elle assurait que les contrats de travail et salaires des 634 employés du magasin étaient maintenus jusqu'à fin octobre 2006.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.