Après le buzz, un vrai départ commercial. Implanté dans une bonne vingtaine de points de vente, Shams prévoit de doubler son parc français et étranger pour le printemps-été prochain avec pour objectif l’entrée au sein de magasins tels que L’Eclaireur, Brand Bazar, Abou d'Abi Bazar, ou encore Le Printemps.

Idem pour l’automne-hiver 2011/2012. Des objectifs envisagés grâce à son entrée récente au sein du showroom Ana Luisa Fashion Office à Paris, son changement du bureau de presse au profit de Poulain & Proust, une collaboration avec le bureau VDV Fashion en Belgique et le recrutement de l’agence l’Appartement (Mamz'elle Margalette) aux Etats-Unis pour les placements produits.

Shams automne-hiver 2010/2011

L’heure est au développement pour Shams qui, après quatre ans d’existence en mode "David contre Goliath", se donne les moyens de faire les choses en grand, durablement. La marque française de jeans entre donc dans une nouvelle dynamique soutenue par la création il y a quelques mois d’une joint-venture avec le groupe belge ANSI, son fabricant. "Pour durer et se développer, il nous fallait trouver un partenaire sérieux, qui connaisse l’industrie du denim, c’est chose faite", se réjouit Nouredine Elhaoussine, cofondateur et directeur de Shams. D’autant que le Belge a les reins solides: il brasse 4 millions de pièces (jeans moyen et haut de gamme April 77, Dolce&Gabbana, Ikks, One Step), avec sa propre unité de production en plus d’une unité de délavage en Tunisie (de plus de 300 personnes).

Shams automne-hiver 2010/2011

De cette joint-venture nait une nouvelle société: SA Taluh, détenue à hauteur de 24,5 % par Shams SARL et donc M. Elhaoussine, les 75,5 % restants sont entre les mains de SA ANSI représenté par Kristof de Sutter. Le dirigeant souligne d’ailleurs préparer "d’autres projets de marques de jeans en France, en Belgique puis à l’international".

D’ici à 3 ans, c’est un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros (avec 15 et 20 000 pièces vendues) que la jeune marque vise.