Sonia Rykiel : l'acquisition par Eric et Michael Dayan finalisée

Auteur :

Olivier Guyot

Publié le
5 mai 2020

Dans quelques jours, Sonia Rykiel va retrouver une activité sur les réseaux sociaux. Un premier pas vers une renaissance de la marque sous la houlette de ses nouveaux propriétaires Eric et Michael Dayan.

"Nous avons souhaité nous concentrer et mobiliser nos forces sur la réouverture des réseaux sociaux qui comptent déjà une communauté importante de 450.000 followers sur Instagram, 140.000 sur Twitter et 90.000 sur Facebook. Nous voulons partager des messages positifs et relayer en image les valeurs clés, fédératrices et inspirantes de la marque", ont-ils expliqué dans un communiqué.

Les deux entrepreneurs, qui ont fait partie des débuts de l'aventure ShowroomPrivé aux côtés de Thierry Petit et de leur frère David Dayan, ont repris en décembre les droits de la marque Sonia Rykiel, après que la société fondée par la créatrice en 1968 ait été liquidée.

L'acquisition des droits de la marque a donc été validée. Les repreneurs précisent qu'ils ont repris au total  "plus de 400 titres de propriétés intellectuelles en France et à l’international", les licences, les stocks et les archives de la Maison lancée il y a 52 ans. Les nouveaux propriétaires pourront donc exploiter des noms comme Sonia Rykiel, Rykiel Homme ou Sonia by Sonia Rykiel.

Reste que pour l'heure les dirigeants n'ont pas détaillé la direction artistique et le ton qu'ils souhaitent donner à Sonia Rykiel, Eric et Michael Dayan précisant que la crise les contraint à repousser la présentation de leur stratégie. "La direction artistique est actuellement au cœur des réflexions avec différentes options qui sont, d’ores et déjà, à l’étude. La maille, au centre des codes iconiques de la maison, fera l’objet d’une attention toute particulière", est-il sobrement détaillé dans leur communiqué. Les deux repreneurs souhaitent apporter "modernité et créativité" à l'héritage de la marque.

La maison Sonia Rykiel a été liquidée par le Tribunal de Commerce de Paris en juillet dernier, faute de repreneurs, trois ans après le décès de sa fondatrice éponyme.