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11 janv. 2023
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Sourcing: de grandes marques accusées de pratiques abusives au Bangladesh

Publié le
11 janv. 2023

Zara, Next, H&M, Primark... De grandes marques internationales d'habillement sont accusées de pratiques injustes face à leurs fournisseurs au Bangladesh, avec par exemple des annulations de commandes, non règlements ou retards de paie, d'après une étude publiée mercredi.


Shutterstock


Cette étude de l'association Transform Trade menée avec l'université d'Aberdeen et le Center for Global Development a étudié 1.000 usines ou producteurs bangladais de vêtements, relevant des pratiques "inéquitables" qui ont débuté pendant la pandémie de Covid-19 mais se sont poursuivies par la suite.

Les fabricants sondés "ont indiqué que les marques et distributeurs avaient annulé des commandes, refusé de payer ou demandé des réductions pour des commandes déjà en production ou envoyées", malgré les coûts de production en hausse depuis la réouverture de l'économie après les confinements et l'inflation qui a flambé.

Parmi les grandes enseignes qui produisent au Bangladesh, Inditex (maison mère de Zara), Next, Primark ou encore H&M ont toutes annulé autour de 30% de leurs commandes et également demandé des réductions ou retardé des paiements. Gap, Walmart, C&A également mais dans une proportion plus faible, entre beaucoup d'autres exemples.

Entre annulations ou "vrais partenariats" avec les marques



Vice-président de l'association bangladaise des fabricants bangladais d'habillement (BGMEA), Miran Ali avait évoqué pour FashionNetwork.com le problème de ces annulations, souvent dommageables aux producteurs locaux (relire notre interview), et laissant des traces dans les relations commerciales entre la filière bangladaise et les marques internationales.

"En mars 2020, nous assistions à l'arrêt total de notre industrie", nous racontait en octobre dernier le représentant de filière. "Presque toutes les marques nous ont retiré l'assurance de commandes futures. Certains groupes comme H&M ou ID Kids (Okaïdi) ont cependant continué à prendre leurs commandes malgré leurs magasins fermés. Voilà ce que j'appelle un vrai partenariat et, en tant que fournisseurs, nous nous en souviendrons toujours. Mais la plupart des sociétés ont dit 'on annule tout' ou 'on revient vers vous'.".

Une usine sur cinq a eu du mal à payer les salaires



Le rapport de Transform Trade qui vient de paraître souligne  que "de telles pratiques injustes se répercutent sur les pratiques d'emploi des fournisseurs, ce qui a pour conséquence (...) des pertes d'emplois et des salaires en baisse".

"Une usine sur cinq a notamment indiqué avoir eu du mal à payer le salaire minimal du Bangladesh" depuis la sortie des confinements, ajoute-t-il, appelant à la création d'une autorité de régulation du secteur de l'habillement dans les pays développés pour mettre fin à ces pratiques d'achats abusives.


Shutterstock


Pour mémoire, le gouvernement bangladais avait pour la première fois en 2020 pris des dispositions spéciales vis-à-vis des entreprises textiles, assurant trois mois durant le paiement des ouvriers textiles du pays. Le secteur de l'habillement est un pilier de l'emploi local et des exportations bangladaises: le secteur représente quelque 10% du produit intérieur brut, et emploierait 4,4 millions de personnes via plus de 4.000 usines.

Côté chiffres toujours, les exportations d'habillement bangladaises ont atteint 35,8 milliards de dollars en 2021 (33,05 milliards d'euros). Une progression de 30% par rapport à un exercice 2020 lourdement impacté par les confinements et les annulations de commandes. Mais également une progression de 8,2% par rapport à 2019, marquant le retour tant attendu par la filière aux niveaux d'avant-crise. La filière locale table sur une nouvelle progression sur l'exercice 2022, dont les chiffres seront prochainement publiés.

La publication de ce rapport, qui souligne l'écart entre valeurs sociales affichées par les entreprises et réalité de leurs politiques d'achat, intervient alors que l'industrie de l'habillement est régulièrement accusée de pratiques salariales ou de travail abusives, y compris dans les pays développés comme le Royaume-Uni.


Avec AFP

 

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