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Succès de la première vente aux enchères d'un vestiaire exclusivement masculin

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11 déc. 2007


Vente aux enchères d'un vestiaire exclusivement masculin chez Drouot
PARIS, 11 déc 2007 (AFP) - La première vente aux enchères d'un vestiaire exclusivement masculin, organisée lundi 10 décembre à Drouot, a dépassé les estimations initiales en totalisant 134 200 euros, frais compris, a-t-on appris mardi 11 décembre auprès de l'hôtel des ventes et du cabinet d'expertises Chombert-Sternbach.

"L'estimation basse" de l'ensemble des 485 vêtements et accessoires proposés était de 95 000 euros (hors frais), a précisé à l'AFP Dominique Chombert, du cabinet d'expertises Chombert-Sternbach. Environ 80 % des lots ont été dispersés, pour un montant de 110 000 euros (hors frais), a-t-elle ajouté.

Les vêtements et accessoires, datant pour la plupart des années 1960 à 2000, étaient signés des plus grands noms de la mode, parmi lesquels Dior par Hedi Slimane, Jean-Paul Gaultier, Kenzo, Hermès, Maison Martin Margiela, Yves Saint Laurent, Thierry Mugler, Francesco Smalto, Pierre Cardin, Lanvin, Louis Vuitton, Weston, Goyard...

Les créateurs belges étaient représentés avec des pièces griffées Dries Van Noten, Véronique Branquinho, Raf Simons et Walter Van Beirendonck.

"Les résultats ont très nettement dépassé les estimations en ce qui concerne les vêtements de Gaultier, de Saint Laurent", a déclaré Mme Chombert.

La plus haute enchère a été portée sur une veste en gabardine de laine marine (automne-hiver 1992), signée Jean-Paul Gaultier et estimée 1 500-2 000 euros, adjugée à 6 500 euros hors frais (7 930 euros frais compris).

Une pièce phare de la vente, une tunique sans manche en velours rouge de la collection Rock Star (automne-hiver 1987) de Jean-Paul Gaultier, estimée 3 000-4 000 euros, a été adjugée à 4 000 euros (hors frais).

Un pardessus Yves Saint Laurent estimé 700-800 euros a atteint 1 500 euros. Un pantalon d'inspiration zazou du créateur belge Walter Van Beirendonck, estimé entre 60 et 80 euros, a grimpé à 1 600 euros.

Côté accessoires, une malle Goyard en toile enduite, estimée entre 1 300 et 1 500 euros, a été acquise à 5 000 euros. Une malle-penderie signée Louis Vuitton (3 000-3 500 euros) a atteint 9 500 euros.

Un cardigan en laine des années 30, estimé 100-150 euros, en a atteint 1 500.

Parmi les quelques pièces de la fin du XIXe siècle, une veste d'intérieur en crêpe de laine (300 euros) a été adjugée à 1 100 euros.

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