Sunglass Hut accélère son déploiement en France

Auteur :

Sarah Ahssen

Publié le
26 avr. 2019

Deux mois après l’ouverture de sa boutique parisienne du Carrousel du Louvre, Sunglass Hut inaugurera en mai un nouvel écrin au sein de la gare Saint-Lazare. L’enseigne dédiée aux lunettes de soleil, propriété du groupe italien Luxottica, accélère ainsi sa présence dans l’Hexagone en s’offrant des emplacements très passants. Et pour booster sa visibilité, Sunglass Hut vient d’ouvrir un pop-up store sur la plage de Nikki Beach à Saint-Tropez.

C’est au début de l’année 2016 que Sunglass Hut s’est implantée en France en devenant l’opérateur exclusif du secteur lunettes de soleil de la chaîne de grands magasins Galeries Lafayette. Aujourd’hui, l’enseigne est présente dans plus d’une cinquantaine de Galeries Lafayette via des espaces gérés en propre. Un réseau qui pèse près de 80 % des ventes françaises de Sunglass Hut, les 20 % restants se partageant entre ses trois boutiques hexagonales (Paris, Nice et Cannes) et ses deux outlets (Vallée Village et Romans-sur-Isère).

Avec une surface moyenne de 60 mètres carrés, les boutiques Sunglass Hut proposent une trentaine de marques de solaires : des marques propres du groupe Luxottica comme RayBan, Vogue, à ses licences comme Prada, Miu Miu, ou encore des marques tierces comme Gucci et Dior. Et pour renforcer la proposition de son réseau physique, Sunglass Hut installera dès le troisième trimestre des écrans tactiles permettant de commander l’ensemble de son offre solaires. L’enseigne travaille actuellement à une déclinaison de ce dispositif pour les Galeries Lafayette.

Fondée en 1971 aux Etats-Unis et rachetée par Luxottica en 2001 pour 680 millions d’euros, Sunglass Hut compte aujourd’hui 3 000 magasins dans le monde, dont 2 000 situés aux Etats-Unis. En Europe, l’un des ses marchés les plus performants est l’Espagne qui compte près de 150 magasins Sunglass Hut, un objectif que cultive Fabio Musy, le directeur général de Luxottica Retail pour la France.

Récemment fusionné avec le français Essilor, le groupe Luxottica, qui a quitté la cotation milanaise en mars dernier, reste pour l’instant assez discret sur ses performances financières. En 2018 l’Italien a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 9 milliards d’euros.