Par
Les echos
Publié le
29 janv. 2009
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Swatch Group affiche sa prudence pour cette année

Par
Les echos
Publié le
29 janv. 2009

Le groupe suisse Swatch, numéro un mondial de l'horlogerie, a annoncé jeudi 29 janvier avoir réalisé en 2008 un chiffre d'affaires en quasi stagnation, avec une hausse de 0,5 % à 5,677 milliards de francs suisses (3,8 milliards d'euros). Un montant en deçà des prévisions des analystes, qui tablaient sur un chiffre d'affaires annuel de 6,125 milliards de francs suisses, selon l'agence AWP.


Montre masculine "Tradition" de Breguet, l'une des marques de Swatch Group

Le taux de change a fortement affecté les ventes de Swatch, notamment la volatilité de l'euro et de la livre sterling. Au total, l'horloger a subi un impact négatif de 233 millions et une baisse de 3,9 % en raison du change, selon un communiqué.

La division montres et bijoux a vu ses ventes progresser de 1,9 % et dans la production de mouvements et de composants de 7,3 %. Dans la branche systèmes électroniques, les désinvestissements dans la société allemande Sokymat et suisse Michel Präzisionstechnik se sont traduits par un recul du chiffre d'affaires de 15,6 % et une réduction "considérable" de l'exposition à l'industrie automobile.

Selon Swatch, sa forte présence géographique, sa diversification dans l'ensemble des segments du marché et son bilan "sain" lui ont permis de faire face aux conditions de marché difficiles.


Reprise au second semestre

Les ventes enregistrées en janvier et les commandes pour février et mars "confirment une amélioration constante", a estimé le leader mondial du secteur. Après six premiers mois difficiles cette année, le groupe s'attend à une reprise au second semestre et estime qu'une légère croissance par rapport à 2008 "est tout à fait possible".

Swatch se dit par ailleurs prêt à saisir des "opportunités" pour gagner des parts de marché.

(source AFP)

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Les Echos