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Swatch ne voit pas grand chose d'intéressant à acheter

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6 avr. 2006

GENEVE, 6 avril 2006 (AFP) - Le patron du groupe suisse Swatch, Nick Hayek, a écarté jeudi de grosses acquisitions dans un avenir prévisible et mis le secteur mondial du luxe en garde contre les risques de "descente aux enfers" après des années d'euphorie.


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"Je ne vois pas grand chose sur le marché qui vaille la peine d'être acheté", a déclaré le directeur général du premier groupe horloger mondial lors d'une conférence de presse à Genève. Citant la marque italienne Bulgari, il a estimé qu'"il y a des marques intéressantes, mais elles ne sont pas à vendre".

Formulant une "petite mise en garde" dans "l'euphorie de l'industrie du luxe", M. Hayek a averti qu'il "peut y avoir une descente aux enfers".

Dans un tel contexte, "il y aura des occasions", a-t-il estimé. En attendant, "nous allons continuer à faire les choses nous-mêmes jusqu'à ce qu'une occasion intéressante se présente".

Swatch, qui possède des marques de luxe comme Bréguet, Tissot ou Omega, disposait à la fin de 2005 d'un flux de trésorerie de 2,178 milliards de francs suisses (1,39 md EUR), a indiqué son directeur financier, Edgar Geiser, précisant que le groupe prévoit d'investir entre 250 et 300 millions de FS en 2006.

Le groupe suisse a annoncé jeudi la création d'une co-entreprise avec le distributeur américain d'horlogerie Tourneau pour l'ouverture d'une chaîne de boutiques de montres aux Etats-Unis dans les galeries commerciales haut de gamme.

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