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4 janv. 2017
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Un coup de pouce pour l’industrie horlogère suisse

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4 janv. 2017

Bonne nouvelle pour l’industrie horlogère suisse, qui a vu ses exportations baisser pour la deuxième année consécutive en 2016 (-10 %) : une nouvelle législation, soumettant le Swiss Made à des règles plus strictes, devrait lui permettre de « renforcer la crédibilité et la confiance des consommateurs dans les montres suisses », selon Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH).


Une montre PatekPhilippe - (AFP Photo/)


Après dix ans de bataille, les nouvelles normes du Swiss Made horloger sont entrées en vigueur ce 1er janvier 2017, permettant entre autres de « garantir la crédibilité et la valeur de l’indication géographique "Suisse" à long terme », indique la fédération dans un communiqué.

« Le principal changement amené par le projet de renforcement consiste à préciser un critère de valeur minimum sur la montre et non plus uniquement sur le mouvement. Ainsi, pour être estampillée Swiss Made, une montre devra satisfaire à l'exigence de 60 % minimum de valeur suisse », précise la FH.

Les exigences actuelles comme l'incorporation d'un mouvement suisse, l'emboîtage et le contrôle final en Suisse sont maintenues. La définition du mouvement suisse passe quant à elle à 60 % minimum de valeur suisse, contre 50 % précédemment.

A l’arrivée donc, 60 % au minimum du coût de revient de la montre et du mouvement devront être générés en Suisse, le bracelet n'étant pas pris en compte dans la définition.

« Il faut savoir que le Swiss Made est un argument de vente très important : il offre en moyenne un gain supplémentaire de 20 % sur chaque garde-temps labellisé, soit plusieurs milliards de francs par année à l’ensemble de l’industrie », révèle Jean-Daniel Pasche dans un entretien accordé au site suisseinfo.ch.

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