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18 déc. 2019
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Un Jour Ailleurs renouvelle son concept magasin pour affirmer sa modernisation

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18 déc. 2019

Depuis cinq ans, Un Jour Ailleurs opère un retournement pour identifier sa nouvelle formule gagnante. L'enseigne de mode qui s'adresse aux quinquagénaires actives a poursuivi cette année son processus de modernisation en faisant évoluer son concept de boutique, en changeant son fusil d'épaule côté communication, et en introduisant au sein de son offre des pièces plus marquantes côté style. Passage en revue avec Gaëlle de Prunelé, la présidente de la marque parisienne fondée en 1984.


Un Jour Ailleurs a souhaité adopter pour son concept magasin les codes "des marques de luxe accessible". - DR


Ainsi au cours de l'année, Un Jour Ailleurs, qui s'appuie sur un réseau de 140 points de vente en France, a fait naître un nouvel aménagement de magasin : "Le précédent concept avait cinq ans, il fallait l'adapter et lui donner un aspect plus moderne : le nouveau format est plus épuré et très lumineux, et reprend les codes des marques de luxe accessible", livre Gaëlle de Prunelé. Il y a toujours une petite touche de jaune, mais le blanc est la teinte maître du point de vente, où l'on retrouve également du parquet, des plantes, des livres et autres cadres au mur pour le côté chaleureux. "Nous souhaitions également affirmer notre esprit très couture en donnant beaucoup d'importance au salon d'essayage", ajoute la dirigeante.

La première adresse affichant ces nouvelles couleurs, qui s'accompagne d'un logo plus actuel, a ouvert à Luxembourg en mai dernier, au sein du centre commercial de la Cloche d'or. Le mois dernier, c'est en région parisienne que la marque a inauguré deux nouvelles boutiques, à Boulogne-Billancourt et à Vincennes, après avoir rénové ses adresses phares de la rue Tronchet et de la rue Victor-Hugo dans la capitale.

En région, l'enseigne a pu ouvrir deux nouveaux points de vente cet automne grâce à l'affiliation à Vannes et à Cesson-Sévigné, et a aussi étendu sa présence en grand magasin via des corners installés au Printemps à Toulon, Vélizy et Lyon : "Nous avons constaté une belle évolution de notre clientèle, qui est une femme plurielle aux alentours de 50 ans, souhaitant être élégante en toute circonstance. Il faut donc qu'on soit présent  là où elle est. On opère des fermetures, des transferts et des ouvertures pour adapter le réseau à cette nouvelle cliente".


Déco contemporaine pour la marque dans sa boutique rénovée de la rue Victor Hugo à Paris. - DR


À l'international, où elle compte une cinquantaine de points de vente, la marque renforce son empreinte avec une inauguration dans le centre-ville de Casablanca intervenue à la rentrée ( soit la quatrième unité au Maroc), et l'ouverture prévue pour 2020 d'une sixième boutique à Saint-Pétersbourg.

L'offre produit de l'enseigne appartenant au fond Naxicap depuis 2014, (une année où l'enseigne était passée par un procédure de sauvegarde), évolue également pour satisfaire les nouvelles attentes. "Des pièces un peu plus fortes que d'autres sur le plan du style ont été introduites dans la collection pour séduire une femme qui suit la mode mais ne répond pas pour autant à ses diktats. Nous cherchons à moderniser plus qu'à rajeunir", résume la dirigeante, qui ne dévoile pas le chiffre d'affaires de l'entreprise (dernier montant connu 79,5 millions d'euros en 2017, selon les chiffres déposés au registre du commerce).


Visuels de la campagne automne-hiver 19/20 - DR


Pour porter le message, Un Jour Ailleurs avait choisi depuis deux ans de faire appel à de très grands noms en tant qu'égérie, avec les actrices Julianne Moore puis Andie MacDowell. "Des femmes épanouies et assumées qui nous ont permis de prendre le virage de la modernité au début de la phase de retournement. Il est important pour nous aujourd'hui de communiquer sur une femme plurielle, différente tout au long de la journée". Cette saison, ce sont donc des personnes beaucoup plus anonymes, déambulant dans Paris, qui incarnent la nouvelle signature de la marque : "des femmes à suivre".

Un mantra qui fait écho à l'intitulé de sa démarche RSE nommée "Génération à suivre". "Nous estimons que nous avons un rôle à porter en faveur d'une mode plus durable et responsable, indique Gaëlle de Prunelé. D'autant plus en s'adressant à une clientèle à un âge où l'on pense beaucoup à la transmission". Un Jour Ailleurs, qui vient de recevoir le label "Génération responsable" et songe à se lancer dans la seconde main, a concocté cette saison une collection capsule écoreponsable en partenariat avec la marque Ekyog, et prévoit de renouveler l'opération pour le printemps-été.

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