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22 févr. 2010
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Under Le Louvre apprécié pour son concept novateur

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22 févr. 2010

Dimanche 28 juin, Under Le Louvre fermait les portes de sa 1ère édition. Une édition globalement encourageante pour les marques présentes qui, sans objectif de vente bien défini, ont surtout salué l’esprit novateur du salon et son mélange des genres.

Under Le Louvre
En effet, entre salon professionnel et manifestation grand public, avec un droit d’entrée fixé à 25 euros, Under Le Louvre a inauguré un genre nouveau. Présenté par Wsn comme une plateforme d’échanges entre marques, avec l’idée « de dépasser le simple alibi commercial du salon en faisant naître des collaborations et conférer du sens à la mode qui l'habitera », Under Le Louvre semble bel et bien avoir atteint son objectif. En effet, plusieurs marques, souvent d’horizons différents, ont pu se rencontrer, certaines pour la première fois, et tisser des liens entre elles, allant de la simple prise de contact à une alliance plus aboutie comme une collaboration spéciale voire même un partenariat à plus long terme. Un enthousiasme qu'elles ont toutefois vite fait de pondérer, observant toutes la prudence compte tenu du contexte. Il n'était donc pas question de compter sur l’effet d’annonce.

En revanche, les exclusivités attendues étaient bien au rendez-vous. Azzaro a dévoilé en avant-première sa nouvelle collection d’accessoires, voisinant avec Didier Ludot qui lui présentait sa nouvelle ligne DL. Patrick Cox livrait ses nouvelles paires de chaussures riches en couleur et joliment graphiques. Barbour exposait ses rééditions. Andrea Crews se démarquait avec son installation architecturale. Le sac « Karl Who ? » de la marque Narco Paris faisait des émules. Les baskets Feiyue voisinaient avec les chaussures Vivienne Westwood. Un peu plus loin, Havaïanas dévoilait ses nouveaux modèles. Et le bio n’était pas en reste, le stand Max Havelaar en tête. Des avant-premières de choix donc, qui n’ont pourtant pas attiré les visiteurs en masse. En effet, à la frontière du professionnel et du grand public, le salon a eu du mal à identifier sa cible. Sans compter l’agenda chargé des 26, 27 et 28 juin, entre les trois salons parisiens du prêt-à-porter masculin, les défilés homme et enfin les soldes.

Under Le Louvre
Carrousel du Louvre à Paris

A l'inverse, l’agencement à l’intérieur du salon a bel et bien créé la surprise. Loin des stands carrés et juxtaposés, les organisateurs avaient privilégié des espaces aérés entre les exposants pour que chacun puisse « s’exprimer ». Ainsi, réparties entre trois salles, les marques – environ soixante-dix - disposaient d’une grande surface ronde pour déployer leur collection, chacune y allant de son style pour mettre en avant ses produits. Le tout dans une cohérence inattendue et bienvenue que n’a pas manqué de relever la plupart des exposants. « C’est très courageux d’avoir essayé quelque chose de nouveau » nous confiait l’un deux, rejoint par son voisin. « Il y a peut-être quelques maladresses, notamment sur la cible, mais toute initiative est bonne à prendre et celle-ci mérite d’être soutenue » renchérissait un autre. Des maladresses qu’ont d’ailleurs admis les organisateurs mais « c’est une première, se défendait Xavier Clergerie, codirigeant du salon, et nous allons dès à présent en tirer les conséquences nécessaires pour optimiser la prochaine édition. » Car il est d’ores et déjà question d’une seconde session.

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