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29 mars 2012
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Une symphonie de couleurs jusque dans les vitrines des artères chic

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29 mars 2012

Il flotte, en ce moment, comme un air de vacances rue du Faubourg Saint-Honoré. Pas de vitrine où trônent les collections printemps-été chez Moschino. La maison de mode italienne a préféré imaginé une robe framboise dans un blender d’où surgissent d’immenses bananes et oranges ultra pop. La vitrine la plus photographiée du Faubourg Saint-Honoré et qui donne cette saison le ton du quartier.


Vitrine Moschino

Jouant sur la thématique années 1950, et grosses voitures américaines, Prada met ainsi à l’honneur une sélection de jupes et robes plissées, toutes dans des tonalités sucrées, et une ribambelle d’escarpins flashy, rose pastel, jaune et rouge pimpant. Du pep’s dans les coloris, que l’on retrouve à nouveau sur des robes plissées, en fushia et vert printanier chez Bottega Veneta.
Leonard et Salvatore Ferragamo suivent à peu près le même créneau, le premier mettant en avant combinaisons fluides, robes et pantalons pastels, le second optant pour l’imprimé à fleurs.


Prada

Une tendance à la couleur que l’on retrouve un peu plus loin, rue Saint-Honoré, Escada reprenant la thématique du pastel à son compte, Miu Miu le liberty rose, Colette l’imprimé graphique dynamique.

Si le magasin Hermès semble être le seul à promouvoir le répétitif Color Block, sacs rouges, verts, orange ou jaune s’exposant dans des vitrines monochromes, d’autres maisons semblent jouer la carte du décalé. Entre barres asymétriques et anneaux de gymnastique, Chanel impose en tenue sport chic le classique noir et blanc. Lanvin, joue du même code couleur, mettant en avant petite robe noire à manches longues ou à bretelles. Rue Royale, Gucci fait aussi confiance aux classiques. Pantalons droits noirs et robes hollywoodiennes plissées blanches et noires offrent une toute autre interprétation du glamour.

Côté avenue Montaigne. C’est dans un esprit très parisien, à la terrasse d’un restaurant ou sur le zinc d’un bistrot, que Dior décline des robes très graphiques. Pas de folklore chromatique, mais des classiques - le rouge, le noir et le blanc - comme repères du chic. Star des vitrines, la dentelle fait aussi son apparition.


Joseph

Louis Vuitton, en joue, en mettant en scène des robes très structurées, revival Marie-Antoinette dans l’esprit. Même inspiration de matières chez Dolce & Gabbana où la dentelle des robes s’exhibe sur fond de décor théâtral.

Chez Chanel, posé au 51 de l’avenue Montaigne depuis le 8 mars dernier, dans un magasin de deux étages occupant près de 600 m², c’est l’univers sous-marin fantasmé par Karl Lagerfeld qu’on a souhaité faire rejaillir en robes de tulle et mousseline légère, toutes aux tonalités fraîches et pastel.

Si Jil Sander préfère offrir aux acheteuses le noir et blanc en jouant des imprimés, la dose flashy de l’été dernier renaît inévitablement dans les vitrines de Lowe, fluorescentes, chez Versace qui adopte le vert anis pop, chez Nina Ricci, et ses robes fluides lilas, ou bien encore chez Emmanuel Ungaro, dont le tailleur jaune rayonne littéralement.

Alexis Chenu

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