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4 févr. 2019
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Van de Velde développe le digital pour encourager l’omnicanal

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4 févr. 2019

Van de Velde prend un nouveau virage. Le groupe de lingerie, qui fête ses 100 ans cette année, a depuis début janvier une nouvelle dirigeante, Marleen Vaesen. Issue de l’agroalimentaire, elle a succédé à Erwin Van Laethem, devenant la première femme présidente-directrice générale de l’entreprise, et a pour principale mission de redynamiser la société en se concentrant sur les stratégies de ventes en ligne et en magasins.  
 

La collection printemps-été 2019 de Marie Jo - Instagram @mariejolingerie


Depuis septembre 2018, les marques Marie Jo, Andres Sardà et PrimaDonna bénéficient de versions marchandes de leurs sites Internet pour la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. « Pour continuer à nous développer, nous devons trouver les moyens de faire un maximum de business sur tous les canaux. Dans un monde plus digital, nous devons être présents de la meilleure manière », explique la dirigeante du groupe.
 
Afin de créer des synergies entre le on et l'offline, une carte interactive indique les boutiques à proximité des clients, ainsi que les lignes qui y sont vendues. « 70 % des femmes veulent essayer le produit avant de l’acheter, il faut donc qu’elles puissent se rendre en boutique », souligne Marleen Vaesen. Dans cette logique de bien-aller, le groupe, présent auprès de 5 000 distributeurs dans le monde, propose depuis peu dans ses 59 boutiques en propre (les chaînes Rigby & Peller et Lingerie) situées en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et aux Pays-Bas une cabine à 360 degrés avec un miroir 3D qui donne très exactement les mensurations des femmes pour connaître tour de poitrine et taille de bonnet.

Grâce aux origines de corsetier du groupe et à l’atelier de confection installé en Belgique, les soutiens-gorge de PrimaDonna et Marie Jo sont reconnus et effectuent une part majoritaire du chiffre d’affaires de l’entreprise. Assemblés en Chine et en Tunisie, les nouveaux modèles nécessitent jusqu’à 18 mois pour être produits après avoir passé les tests portés des salariées de l’atelier belge.
 
En France, Van de Velde effectue 10 % de son chiffre d’affaires à travers ses 800 points de vente, mais ses principaux marchés se trouvent en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. En 2018, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 205 millions d’euros, en baisse de 1,8 % par rapport à l’année précédente.

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