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WSN Développement questionne la place de Paris dans la mode

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1 mars 2018

Pourquoi Paris est-elle la capitale de la mode ? Voici la question posée en ouverture du salon Première Classe ce 1er mars. Organisé par Jean-Louis, le nouvel ambassadeur B to C de WSN Développement, et animé par le descripteur de tendances Dominique Cuvillier, le talk a fait converser Frédéric Hocquard, adjoint à la mairie de Paris chargé de la vie nocturne et de l'économie culturelle, avec Luc Dognin, président de l’association Les Gouttes d’or, qui valorise le travail des artisans du quartier. 
 

Le salon Première Classe a ouvert ses portes le 1er mars 2018 - WSN Développement


Partis du constat que c’est à Paris qu’a été créée la première maison de haute couture en 1858 par Charles Frederick Worth, les trois hommes ont débattu de l’importance historique de la capitale française dans cette industrie. Si l'adjoint d'Anne Hidalgo, Frédéric Hocquard, a à cœur de rappeler que Paris est le berceau d’un certain savoir-faire, qui fait la part belle aux métiers d’art et aux artisans, Luc Dognin souligne que ce sont les créateurs étrangers qui ont fait de la ville la capitale de la mode. « Cette ville est un vecteur de rencontres. Ce sont ces dernières qui ont donné à Paris sa place centrale dans le secteur ». Et de citer celle, emblématique, entre la maison française Chanel et le couturier allemand Karl Lagerfeld.
 
Pour Frédéric Hocquard, « si notre Semaine de la mode est enviée, c’est parce que nous avons inventé un écosystème qui est un pur produit de l’exception culturelle, trouve ses inspirations dans le monde entier et rayonne à l’international ». Un écosystème que les Fashion Weeks qui fleurissent aux quatre coins du globe aimeraient s’approprier, selon l'adjoint à la mairie de Paris chargé de la vie nocturne et de l'économie culturelle.

Pourtant, malgré l’implication des pouvoirs publics dans l’industrie de la mode, l’artisanat rencontre encore des difficultés au sein de la capitale française, souligne Luc Dognin. En témoigne la difficulté de garder des échoppes d’artisans à Paris, alors que celles-ci attisent la convoitise des promoteurs immobiliers. Mais aussi les barrières qui existent pour ces mêmes artisans lorsqu'ils veulent déposer un brevet, s'entendant répondre que « les brevets, c'est pour les TGV, pas pour la mode », et le peu de ponts qui existent entre « les métiers de main et les métiers d’innovation ».
 
Evoquée aussi au cours de la conférence, la future grande école de mode parisienne qui prendra place en 2020 à la Cité de la Mode et du Design, fruit de la fusion de l’IFM avec l'école de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. Elle a vocation à asseoir encore plus l'importance de Paris dans cette industrie, ainsi qu’à entretenir et accompagner la diversité et la qualité des métiers qui y sont enseignés.

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