Depuis le début de l’année, Gap, la célèbre chaîne américaine de prêt-à-porter, a licencié 1 500 de ces employés. Une vague de licenciements qui ne constitue toutefois pas une surprise, les ventes de l’entreprise étant en chute libre ces trois dernières années. En effet, elles n’ont cessé de baisser au cours des douze trimestres consécutifs, avec une baisse significative de 5 % des ventes au cours des treize dernières semaines.

Campagne publicitaire All Gap (Product) Red

Parallèlement l’entreprise connaît une perte de clients alors pour la direction basée à San Francisco, il s’agit avant tout « de procéder à un rééquilibrage des dépenses et des recettes ».

Mais l’entreprise se refuse à révéler combien de ses 154 000 employés seront atteints par ces licenciements. Toutefois, les analystes eux tablent sur une réduction de 1 % du personnel.

En effet, durant le second trimestre fiscal, Gap a remis environ 1 100 lettres de licenciements, Par ailleurs, le groupe de prêt-à-porter américain a annoncé la suppression de quatre cents autres emplois.

Des réductions de personnel qui ne prennent pas en compte les employés licenciés à la suite de la fermeture de Forth&Towne, la boutique expérimentale dédiée aux femmes de trente-cinq ans et plus.

Pour remédier à cette situation, le groupe Gap souhaite créer une nouvelle dynamique. Il a donc récemment embauché un nouveau directeur général Glenn Murphy, un industriel qui a dirigé plusieurs pharmacies, librairies et épiceries. Il remplace ainsi Robert Fisher, qui a temporairement dirigé l’entreprise, après qu’elle se soit séparé de Paul Pressler, ancien dirigeant de la Walt Disney Company. Glenn Murphy souhaite enrayer le déclin des ventes et regagner des clients. Clients qui ont peu à peu délaissé Gap au profit de chaînes petits pris comme Target.

Malgré ces difficultés et des ventes en constante baisse, Gap connaît tout de même pour ce second trimestre un bénéfice net de 19 % à 152 millions de dollars pour un chiffre d’affaires en légère baisse de 0,8 % à 3,69 milliards de dollars. Fort de ces résultats, la société envisagerait le rachat de 1,5 milliard de dollars de ses actions.