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Deux repreneurs potentiels pour La Manufacture Charentaise

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1 oct. 2019

Angoulême, 1 oct 2019 (AFP) - Deux offres d'achat ont officiellement été déposées pour reprendre La Manufacture charentaise (108 salariés) près d'Angoulême, dernière entreprise fabriquant les célèbres charentaises, en redressement judiciaire depuis juillet, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.


Charentaises Rondinaud - AFP


Pascal Becker, ancien cadre supérieur du groupe suisse Givaudan, numéro un mondial des parfums et arômes, dont le nom avait circulé, a confirmé à l'AFP être candidat à la reprise avec l'objectif de "maintenir ce savoir-faire dans ce territoire".

Un second dossier a été déposé auprès du tribunal de commerce d'Angoulême, a ajouté une source proche du dossier sans plus de précisions.

Les repreneurs avaient jusqu'au 30 septembre pour présenter leur offre.

Le 19 septembre dernier, le tribunal de commerce a prolongé jusqu'au 16 janvier la poursuite de l'activité de l'entreprise, basée à Rivières et placée en redressement judiciaire depuis le 25 juillet dernier.

Présidée par Renaud Dutreil, ex-ministre du gouvernement Raffarin, qui détient la moitié des parts, LMC est le fruit du regroupement en 2018 de quatre fabricants des célèbres chaussons charentais (Rondinaud, Labuge, Degorce et Ferrand, ndlr).

La société se trouve confrontée à une forte baisse de son chiffre d'affaires avec une perte nette pour les quatre premiers mois de 2019 de près de 700 000 euros. Pourtant, son bilan 2018 était positif avec des ventes de sept millions d'euros et un résultat positif net d'1,3 millions d'euros. Des problèmes de direction et de trésorerie se seraient ajoutés à la dégradation de la situation.

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