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La Manufacture Charentaise : décision vendredi sur une éventuelle reprise

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14 nov. 2019

Angoulême, 14 nov 2019 (AFP) - Le tribunal de commerce d'Angoulême qui devait se prononcer jeudi sur la reprise ou la cessation d'activité de La Manufacture Charentaise (LMC), dernière fabrique en Charente de la célèbre pantoufle, a reporté sa décision à vendredi, 16h00, pour des raisons "techniques", a annoncé le tribunal.


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Un repreneur, Pascal Becker, ex-cadre supérieur du groupe suisse Givaudan (parfums et arômes), est toujours en lice pour racheter LMC (108 salariés), actuellement en redressement judiciaire, mais avec beaucoup moins d'emplois, 38 maximum. Lors d'une première audience, le tribunal avait émis des doutes sur les garanties financières de l'offre, depuis améliorées, selon l'homme d'affaires à un correspondant de l'AFP.

Présidée par Renaud Dutreil, ex-ministre du gouvernement Raffarin, qui détient la moitié des parts, LMC est le fruit du regroupement en 2018 de quatre fabricants des célèbres chaussons charentais. L'entreprise avait obtenu il y a moins d'un an un label qui garantit son savoir-faire, l'"indication géographique" délivrée le 25 mars par l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi).

Selon une source proche du dossier, la société a subi en un an une forte baisse de son chiffre d'affaires, une situation notamment due à des problèmes de direction et de "mauvais choix de commercialisation", notamment en abandonnant trop rapidement ses ventes traditionnelles en grande surface pour se tourner vers le haut de gamme.

 

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